Valescure (29 décembre 2018)

La montagne, ce jour-là, nous offrait deux appels, deux invitations. Le premier prit la forme de rayons tendres d'un soleil d'hiver ; il déversait son miel sur la courbe des paysages. Le deuxième avait la forme d'un petit sentier comme nous les aimons. Il sillonnait comme deux bras ouverts à travers une pluie de châtaigniers sortie du grand nuage de la terre. Il ne mouillait que les yeux. Son sommet était recouvert d'une chevelure de verts genêts. C'est là qu'il nous offrit ses trésors : une vue grand angle sur notre territoire ; l'endroit à aimer en priorité, le théâtre de nos émotions et les promesses d'autres randonnées. La balade nous offrit un autre trésor : l'amitié souvent renouvelé des 13 escapadeurs, leur amitié envers leur nature, la découverte de tous ses frissons secrets. Nous plongeâmes ensuite dans le hameau et sa vallée de Valescure. Histoire des pierres et des humains, d'un ruisseau laboureur patient de son sillon dans la montagne. Le soleil, entrant dans sa chambre à coucher, plongeât la fin du parcourt dans l'ombre et l'humidité. Le groupe tint bon et, même après Rivalte, lumière éteinte et corps transits, la gaité féroce nous amena à la ligne d'arrivée. 3h30 et 8 km de joie partagé.

 

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Fontainebleau (16 décembre 2018)

Une diaspora francilienne réduite a répondu à l’invitation de la grande prêtresse de Fontainebleau pour une randonnée en forêt avec parcours acrobatique parmi les rochers. La régionale de l’étape, venant de Melun, était présente et enthousiaste, comme à son habitude de vif argent de l’Escapade. Nous avons regretté l’absence de nos deux brillantes enseignantes des Yvelines ainsi que de tous nos amis escapadeurs d’Ile de France.
Le parcours des 25 bosses dans le Massif des 3 pignons nous a permis de crapahuter parmi les rochers de la Souris, de Jean des Vignes, du Guetteur et des Sabots, puis le Diplodocus et enfin pour terminer la Grande Montagne pour retrouver, parmi les gravures rupestres, le sosie de la Dame de Saint-Cernin (voir photos). Le temps était frais plutôt que froid et l’humidité sans pluie était tout à fait supportable. Nous pensions avoir la forêt pour nous seuls, mais nous n’avons jamais vu autant de monde : trailers, courses d’orientation, vététistes, un groupe de cynophiles avec une vingtaine de chiens et un cavalier avec de nombreuses traces de chevaux, mais pas de raton laveur !
Pendant notre arrêt déjeuner, nous avons évoqué la section belge de l’Escapade et en particulier le disciple d’Euterpe et d’Esculape qui, après un passage chez un confrère chirurgien-cardiologue, est revenu chez lui avec un cœur amélioré et même boosté pour affronter les futurs excès gastronomiques, œnologiques et même son endurance pédestre. Aussi, nous avons bu à sa santé en présence de son emblème national (voir photos).
Bonnes festivités de Noël et du Nouvel An à tous et à l’année prochaine.
Trinquem a l'an que ven ! Se sèm pas mai, que siaguem pas mens !
Michel   

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Téléthon 2018 (8 décembre 2018)

Le rendez-vous sur l'Esplanade de St-Jean a réuni 22 randonneurs solidaires à la cause du Téléthon. Bien emmitouflés car le vent soufflait fort, nous sommes montés à l'assaut du Château d'Algues par le hameau de Fougayrolles. Chacun a pris son rythme pour grimper sur le sentier dans la forêt de châtaigniers, l'odeur d'humus et de champignons embaumait et tout en étant prudente pour ne pas glisser sur le tapis de feuilles mortes, la cordée est parvenue jusqu'au chemin de St Michel. Puis changement d'effluve, nous avons profité gratuitement des bains de purin de brebis de la ferme de René Carrière avant d'atteindre les ruines du château. Le ciel dégagé nous a permis d'apprécier ce magnifique panorama sur les montagnes et la vallée de la Dourbie. La descente s'est amorcée par le sentier du village d'Algues et une petite visite au moulin à plâtre. Alain Niochau, devenu notre chef de chœur, nous a donné la note pour une arrivée en fanfare sur l'Esplanade et nous avons remis notre généreuse collecte (215 €) à Daniel Viala, organisateur de cette journée Téléthon.

 

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Vallée de Lavaur (1 décembre 2018)

En chemin, notre vision s'arrêta sur une "coupe claire". Un bouleau, épargné par les tronçonneuses, arborait fièrement sa vivante colonne d'albâtre encore étonné d'être seul sur la place. Une heure avant, dix copains et copines étaient bien décidé à utiliser le seul moyen de locomotion à zéro émission de carbone : les jambes ! Cela tombait bien, aucun gilet jaune ne barrait la route ! Le ciel distillait un suave soleil qui baignait dans une aquarelle de bleu et de gris. Le chemin louvoyait à travers les châtaigneraies et le rideau de leurs feuilles que le début d'hiver avait retiré, nous montrait son autre réalité : leurs opiniâtretés à préparer le printemps. Au loin, quelques éclairs : la Sentinelle, les vallées ou les foyers abritent les hommes et les crêtes des remparts des Causses. Sous nos pas, des traces nous rappelaient que nous ne sommes pas seuls à partager ce territoire et, l'espace de deux heures, ils devenaient nos frères. Tous ces condiments n'étaient qu'un cadre car le tableau sans ombre, était bien les discussions entre nous et les sujets ne manquaient pas ! Tant de projets furent sur la table que la durée de la rando ne suffit pas pour les alimenter. Nous dûmes continués, après la balade, autour des verres remplis et de pâtisseries diverses, les conversations entamées. Quelque part, dans une banlieue de St-Jean, longtemps après que la journée ait épuisé sa réserve de soleil, d'autres rendez-vous étaient conclus... Entre autres, la prochaine randonnée.

 

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La Grave, circuit du Mont Redon, Homs (21 novembre 2018)

Nous étions sept à La Grave (Sauclières), tous mû par le besoin pressant de sentir l’automne sous nos pieds, à nous lancer sur le sentier du Mondredon. Une rando aussi classique qu'incontournable, qui à chaque saison et même à chaque moment de la journée offre de nouvelles perspectives et surprises à ceux qui s’engagent sur ses sentiers.
Nous sommes d’abord allés admirer la Vierge qui dans sa beauté resplendissante veille sur Sauclières, ainsi que le panorama à la Croix de Sauclières. Après avoir grondé celles qui, enivrées par les parfums des sous-bois, s’étaient abandonnées à la cueillette de sanguins, grisets et girolles, nous avons poursuivi notre chemin. En passant par le joli arc qui encadre une belle vue sur le Causse de Campestre côté Grailhe, et devant une petite caselle élégante, nous sommes arrivés à Homs.
En traversant le magnifique mini-chaos qui rivalise avec son grand frère à Montpellier-le-Vieux, nous avons vu le très beau spectacle du soleil couchant illuminant le St-Guiral et le massif du Lingas, leurs rondeurs douces pudiquement enveloppées d’une voile de nuages.
La descente vers Sauclières, qui exigeait un peu de précaution à certains endroits à cause de l’épais tapis de feuilles, n’a pas réussi à briser notre allure, ni nos conversations animées qui ont rappelé à François un vieux dicton finlandais : une journée sans paroles est une journée perdue. Arrivés au point de départ, nous nous sommes quittés, tous satisfaits de cette belle balade.
Mark

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Le balisage du circuit "un chemin, une école" est enfin terminé. Il peut, maintenant, attendre ses premiers visiteurs. Huit panneaux, sept poteaux, un grand nombre de coup de sécateur et de pinceaux et sans oublier une joyeuse dose de bonne volonté ont été nécessaire pour mener l'entreprise à bien. Merci encore à tous et à toutes les participants(es).
Nous allons maintenant nous atteler au secteur des tables d'orientation et de la Sentinelle. Nous vous tiendrons informés pour que vous puissiez, si le coeur vous en dit, y collaborer.

 

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Randonnée du mont Saint Baudille – 10 km – Massif de la Séranne (1 novembre 2018).

Le 1er novembre 2018, par une météo clémente, 17 randonneurs de l’Escapade se sont donné rendez-vous pour découvrir un nouveau parcours : la randonnée du mont Saint Baudille, encadrée par Mireille A, Thierry D et Michel G.
Ce parcours en boucle, relativement facile (450 mètres de dénivelé positif) permet d’accéder au sommet et à la table d’orientation du relais TELECOM qui culmine à 848 mètres. Une vue extraordinaire à 360° : nous avons pu observer les sommets du Pic St Loup, le St Guiral ; et les sommets pyrénéens et alpins tels que le Ventoux, ou encore, le Pic du Canigou se devinaient. Nos guides ont choisi de nous faire débuter la randonnée en empruntant une portion goudronnée qui monte lentement, un choix judicieux qui a permis au groupe de "s’échauffer". Nous avons ensuite suivi le balisage et emprunté un sentier, une ligne de crête, menant au Pioch (= col ou pic en occitan) Farrio, appréciant les paysages caussenards du Larzac et le relief plus chaotique de la vallée de l'Hérault. Nous avons traversé des paysages héraultais particulièrement intéressants en raison de leur position qui est comprise entre la plaine littorale et le relief cévenol. La végétation est très variée : bruyère, buis et garrigue.
En conclusion : une très belle randonnée même si une partie de la descente se fait dans les cailloux et peut paraître un peu fastidieuse. Nul doute que nos éclaireurs nous proposeront très vite d’attaquer le Roc Blanc, ce point culminant du massif héraultais de la Séranne à 942 mètres que nous avons aperçu... de l’autre côté.

 

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Saint-Sauveur du Larzac (20 octobre 2018)

Nous avons laissé la brume couvrir pudiquement la vallée. Le lampadaire du jour nous attendait aux Liquisses où nous avons embarqué pour la rando du jour. Les 14 escapadeurs étaient prêts. Trois départements étaient présents : Gard, Hérault et Aveyron et tous voulaient profiter de cette belle journée d'automne. En cette saison, l'âpreté du causse du Larzac s'était métamorphosée en sensualité ; douce et ronde comme les couleurs d'octobre savent bien le peindre. Un été indien bien venu pour toute la tribu. En cette saison, le ciel éclaire les chênes et les amélanchiers et les baigne des douces couleurs de soleil couchant. L'ambiance faisait l'écho à cette suavité ; piquetée çà et là de propos bien naturels entre personnes liées par une forte camaraderie et amitié : la familiarité. Jolis fermes et village défilaient, brebis et chiens de berger aussi. Regards affairés aux horizons lointains devenus oiseaux ; les yeux deviennent des ailes et par deux font le rythme de la chanson. En fin de promenade, quelques petits nuages réussirent à donner du relief à un bleu trop insistant. Nous dédions cette randonnée à notre amie Ghuylaine qui nous a adressé un message très touchant dans la tourmente de son épreuve et, en lui faisant écho, nous lui disons : tiens bon notre chère Ghuylou, toute la troupe est avec toi, que ta bonne humeur soit vite là et que vite tu sois avec nous. Connaissant ton tempérament, nous te faisons confiance. Grosses bises de tous et toutes et bon rétablissement.
François

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Nous voilà aux portes de la saison dénudée et l'Escapade vous prépare ses nouvelles hivernales. Hé oui, l'aventure continue et toute la bande, permanents de St Jean, leurs bâtons givrés, vous propose des balades autour du village tous les 15 jours en moyenne. Cette fréquence allégée nous permettra de parfaire nos sentiers. La première sera animée par notre ami Mark, le 21 novembre et la deuxième le 1er décembre. Vous aurez toutes les informations sur nos sites habituels en temps utile, et nous restons disponibles pour toutes vos demandes concernant nos activités annexes comme le balisage. L' équipe reste fidèle à sa philosophie et comme le dit le proverbe africain : "Quand on marche seul, on va vite, mais quand on marche à plusieurs, on va plus loin".
Alors, pour la bonne santé de toutes et de tous, nous vous attendons dans notre belle contrée avec notre équipe toujours motivée. Et n'oubliez pas que nos escapadeurs migrateurs vous attendent également dans la région parisienne avec d'autres propositions de randonnées à venir.


Balisage à Sauclières "un chemin, une école" (12/10/18)

Ce fut un bonheur immense de s'apercevoir que tant de personnes se sentent impliquer à réaliser une des missions principales de notre association. Huit escapadeurs étaient là, sous une bruine tenace, prêts à transformer un circuit "sur le papier" en un parcours réel qui repose sur un désir de rendre un morceau de nature accessible au regard de l'être humain. Et quel plaisir d'imaginer quelques dizaines de bambins, accompagnés de leur instit, s'approprier cet espace de liberté et d'expression pour leur propre développement. L'ambiance était excellente et chacun d'y aller de son écot physique ou intellectuel. La neuvième participante fut Nicole chez qui nous nous retrouvâmes vers midi pour partager une collation bien méritée. La semaine prochaine, nous continuons car qui pourrait nous arrêter ? En résumé, installer de la signalétique est une affaire de "poteaux" (potes) et l'Escapade sait trouver les ressources pour indiquer la direction sans tomber dans le panneau ! Merci encore à tous et à toutes. François.

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Sauclières, vallée de Brévinque, St-Michel (6 octobre 2018)

Comme convenu ce samedi 6 octobre Myriam nous attendait à l'école de Sauclières pour un parcours qu'elle seule connaissait. Nous sommes 21 marcheurs décidés à la suivre. Chemin faisant à travers les chênes et les buis, elle nous fait découvrir le ruisseau de Brévinque qui, à notre grand étonnement, après toute cette saison de sécheresse, coule abondement. Ce circuit facile nous emmène jusqu'à St-Michel, où nous attendent Jean-Phiphi et Gégé. Nous tirons du sac notre pique-nique près de la petite Chapelle de Rouviac. Les estomacs pleins nous entamons la montée soutenue sur le causse en longeant le Bois du Roi. Le souffle est court, les jambes lourdes, l'ascension n'en finit pas, il faut encourager les derniers de la file. Nous détournons notre itinéraire pour rendre visite au Dolmen aux pierres impressionnantes. De retour sur Sauclières, nous empruntons l'ancienne voie ferrée avant d'aller boire un verre chaleureusement offert par Myriam.

 

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Sauveterre, Eglazynes et St-Marcellin (29 septembre 2018)

8h du matin, 9 degrés devant les halles de Saint Jean... Nous étions 10, petite polaire, bâtons en main et sac à dos à nous répartir en covoiturage pour rejoindre le Rozier où était le départ de cette randonnée. Près d'une heure de route après nous devions atteindre Peyreleau où garer les voitures (100km de Millau : interdiction d'entrer dans le Rozier).
Après avoir traversé le Rozier, nous laissions la D907 au bord du Tarn au niveau du Pont cassé pour prendre à gauche une piste qui grimpe et se transforme heureusement en sentier que l'on suivra en terrain boisé non sans jeter un œil aux falaises qui nous dominent de part et d'autre de la vallée. Une longue marche en balcon nous conduit au pieds de la falaise où découvrant une petite maison, et en grimpant plus haut, s'abrite le village troglodytique d'Églazines avec son four à pain et sa petite source appréciée avec la découverte du site. Églazines fut construit au XIIe siècle et servit de vigie à l'entrée des gorges du Tarn, pour le compte d'une seigneurie locale. Ses derniers habitants ont quitté les lieux en 1960.  La vue est splendide sur la vallée avec à nos pieds les villages de Peyreleau et du Rozier, et les rochers multiformes autour desquels s'agitent les vautours dont 2 paraissent jouer les guetteurs.
Nous poursuivons en direction de Saint Marcelin. Une douzaine de personnes habitaient Saint-Marcellin avant de le déserter le village devant les difficultés du quotidien. Pourtant, jusqu'en 1830, il demeura un important lieu de pèlerinage. Les croyants venaient des alentours implorer les cieux d'être généreux en pluie, une denrée rare sur les causses arides en été. Une autre particularité du hameau tient à la manière dont étaient enterrés les défunts. Devant le manque de terrain disponible pour y établir un cimetière, ils étaient inhumés dans la chapelle ou même dans l'unique chemin. C'est d'ailleurs la première dalle que nous apercevons à notre arrivée au village sur laquelle figure une inhumation datée de 1923. Malheureusement la chapelle est fermée. Non loin de là, la source indispensable à la vie dans ce lieu inaccessible. Des ruines d'un antique castel sont encore visibles à la sortie du village. Il était la propriété du comte de Mostuéjouls et était assez rudimentaire dans son architecture puisque constitué d'un simple mur fermant une caverne. On accédait à ses trois étages par des échelles qu'il suffisait de retirer en cas d'attaque ennemie.
Les estomacs commencent à se manifester, mais il faut continuer à monter en direction du plateau...Chemin faisant, découverte de l'aven de la Peyrine et enfin, arrivée en un lieu reposant et frais à souhait : la fontaine des Paillasses pour le pique-nique très attendu. Après la pose, un peu plus loin sur le plateau, après un beau point de vue sur le massif de l’Aigoual (on voit très bien la station météo, et jusqu'au St Guiral) nous voilà en route pour le hameau de Vors qui s'ouvre sur un panorama magnifique où on découvre, entre deux vallées le viaduc de Millau. Le chemin devient caillouteux, plus délicat mais les feuillus laissent entrevoir cette fois le Lévézou lointain et ses éoliennes, ou bien des rochers aux formes et hauteurs variées ou chacun laisse vagabonder son imagination : une armée en marche, un chat, un hibou... La descente sur Liaucous devient plus technique et va demander toute notre vigilance. Quelques poses pour admirer le village médiéval de Mostuéjouls, son château, et ses environs. Nous voilà au carrefour qui conduit sur la via ferrata de Liaucous.  Mais nos genoux ayant un peu souffert, la via ferrata ne sera pas pour aujourd'hui !!! À l'unanimité nous optons pour une bonne bière au Rozier...
Merci à nos guides pour cette journée de découverte et (quelle chance) une météo parfaite qui nous a donné des horizons sans nuage. Myriam

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Caselles et dolmens autour de la Couvertoirade (22 septembre 2018)

Nous sommes partis de St-Jean à 9h en covoiturage en direction de Sauclières pour se retrouver à un parking réservé de La Couvertoirade. Le programme du jour était deux circuits autour du village (un le matin, et le second l’après-midi).
Le premier circuit a été guidé par Gus au Sud de la Couvertoirade, le temps était idéal pour profiter des beaux panoramas comme des paysages, des baies sauvages aux alentours mais aussi des vols de vautours. Nous avons découvert des caselles (nous avons visité l’extérieur et l’intérieur de celles-ci) et des dolmens bien conservés comme à l’époque. À la fin de ce circuit, nous nous sommes retrouvés pour faire un pique-nique. C’était un moment convivial et de détente afin de continuer le deuxième circuit de l’après-midi.
Celui-ci a été guidé par Jean-Michel Papillon au Nord de la Couvertoirade, nous avons pu apprécier d’autres belles caselles, mais aussi le Moulin du Rédounel qui se trouve au sommet du village et qui a été restauré par l’ébéniste Bernard Badaroux. Nous avons pu voir l’intérieur comme la toiture et le grand rouet du deuxième étage, ainsi que les ailes de l’extérieur. Pour finir ce circuit, nous sommes allés vers une ancienne chapelle qui se trouve à quelques mètres du Moulin du Rédounel. Nous avons fait environ 13 km. Mary

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La rando des Va-Nu-Pieds (20 septembre 2018)

Vous rappelez-vous ces vers célèbres de Ronsard : ce jeudi, François, tout ému, de nous, fit de chics va -nu -pieds. Ces deux octosyllabes contiennent seize pieds. Exactement ce que nous étions ce jeudi à Camprieu : un gigantesque seize-pieds ! D'innombrables générations de bottiers, italiens (la fantaisie), anglais (la robustesse), Français (l'élégance), ont travaillé d'arrache-pied dans le but d'habiller à la perfection ce tendre blason de notre anatomie, bref de trouver chaussure au pied de chacun. Tant d'efforts réduits à rien par un coup de pied dans la fourmilière décoché par notre ami François, adepte du label "bio garanti 100%" en matière de plantes, ainsi que de la théorie freudienne de la proprioception appliquée, révisée après la guerre par C. Jung. Le rouge au front et les pieds blêmes, nous nous déchaussâmes pour un petit galop d'essai pieds nus sur un terrain herbeux, et bien sec, occupé la veille par un troupeau de chèvres bien nourries. Sur ce tapis moelleux, nous (re)fîmes nos premiers pas-nus- depuis des décennies, mais ne dit-on pas que les gens de notre génération retombent en enfance ? Heureusement les touristes avaient déserté Camprieu et son lac ! De plus, a-t'on jamais vu des bébés entamer l'ascension d'un mamelon herbu (et non d'un sein poilu) ? Eh bien, une pié...taille Saint-Jeantaise a réussi cet exploit insensé, évitant au passage cailloux, ronces, chardons, vipères (peu friandes de l'odeur apparemment) et autres spécimens biologiques. Quelle ne fut pas notre surprise aussi de constater que de belles plantes nues et lisses valent bien des skis de compétition (freestyle et hors-piste of course). À l'arrivée, par prudence, nous comptâmes nos doigts de pied et, après un bref moment d'inquiétude avec un compte à 79, nous retrouvâmes rapidement l'appendice manquant ! Mais soyons honnêtes ! Si nous sommes montés à Camprieu, c'est parce que nous sommes tous des adeptes du Bonheur et surtout de l'auberge du même nom. Nous cachâmes nos petits petons sales sous la longue table, bûmes du vin dans des verres à pied et ce n'est que de peu que nous évitâmes les pieds de cochon. Par pitié, qu'on ne me casse pas les pieds en me reprochant le fait que, bien que j'écrive comme un pied, je fais des pieds (et des mains) pour écrire les comptes-rendus... Bon, vous aurez compris que tout cela n'était qu'un pied de nez, et, soyez rassurés, l'année prochaine je lève le pied !
Jean-Philippe

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En cette Journée du Patrimoine, Sylvie, guide à Ste-Eulalie-de-Cernon, convie l'Escapade à une visite du célèbre site templier. Tout commence à St-Jean où 33 joyeux lurons (et luronnes) ont répondu présent à cette invite culturelle. La tête, oui bien sûr mais n'oublions pas les jambes ! Une randonnée sportive sur les contreforts de Ste-Eulalie assure la mise en condition physique (les chevaliers ne reviennent-ils pas fatigués de la quête du Saint -Graal ?). Un beau circuit à travers sentiers, routes et tunnels (ceux du vélo -rail) nous conduit au bord du Cernon pour un déjeuner convivial et surtout très ensoleillé. Retour à St-Eulalie sous un soleil de plomb pour la visite du moulin commentée par le meunier actuel (certains affirment avoir entendu la Schöne Müllerin...). C'est dans un léger assoupissement général que l'homme de l'art nous explique tout du mécanisme ingénieux de son moulin. Retour sur la charmante place ombragée du village où nous retrouvons Sylvie qui, dans un style limpide, précis et passionnant nous retrace l'histoire de St-Eulalie, l'église d'abord (avec notamment son inversion de plan ), les bâtiments somptueux de la Commanderie ensuite, matière à un voyage dans le temps à la rencontre de personnages qui ne nous devaient rien sur le chapitre de l'intelligence, du goût, de l'ingéniosité, vivant à une époque où l'essentiel résistait encore au futile Récompense suprême après tant de hautes pensées, le très hospitalier Jean-Louis nous invite, pour terminer cette magnifique journée, à une dégustation de vins dans son gîte de La Cavalerie. Thème du jour : le Beaujolais ! Le précieux nectar délie les langues et les bourses, enflamme les têtes, des histoires drôles fusent, des relations se nouent...Quelques moments enchanteurs volés aux tracasseries de l'existence dans lesquels l'Escapade se retrouve tout entière !

 

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Journée du Patrimoine à Ste-Eulalie (16 septembre 2018)

Vendredi 28 Septembre à 9h00 aux Halles de St-Jean, l'Escapade vous donne rendez-vous pour une séance de balisage à Sauclières sur le circuit "Un chemin, une école". Cela durera la journée et le repas pourra être pris chez "Nicole" sur place. Beaucoup d'activités seront proposées, toutes aussi amusantes les unes que les autres comme : planter de poteau, arrimage de panneaux, grattage d'écorce d'arbre, expression artistique en peinture ainsi que rendre un peu de beauté à cet aménagement humain de la nature. Tout le monde est convié baliseur ou pas. Nous rejoindrons nos amis de Sauclières à 9h15 à l'école du village. Pour tout autre renseignement, vous pouvez appeler au : 06 30 61 12 89.


Chaos de Caoussou (1er septembre 2018)

La randonnée au chaos de Caoussou le 1er septembre a été un peu problématique pour plusieurs raisons :
- ce secteur, à plus d’une heure de voiture de Saint-Jean, était peu connu de la plupart d’entre nous,
- le lieu de rendez-vous n’a pas été clairement identifié à proximité du GR 62 assez mal balisé,
- et de larges saignées dans la forêt ont complètement embrouillé le réseau de sentiers.
Néanmoins, la journée a été réussie grâce à une météo très clémente et à la bonne humeur inaltérable de la dizaine de participants. Nous avons commencé par admirer les maisons de Longuiers restaurées avec goût en respectant l’architecture traditionnelle caussenarde. Puis nous avons suivi le GR qui nous a conduit au chaos spectaculaire de Caoussou où nous avons déambulé parmi des rochers de forme et de taille les plus variées. Depuis un point de vue, nous avons pu bénéficier d’un beau panorama à l’Est vers Montpellier le Vieux et Roquesaltes. Plus loin, nous avons découvert un abri sous roche, qui a dû être occupé depuis des temps immémoriaux, où nous nous sommes arrêtés pour le pique-nique. En début d’après-midi, nous avons rejoint l’aven du Valat Nègre. C’est dans ce gouffre que la spéléologue Véronique Le Guen est restée 111 jours à 82 mètres de profondeur en 1988 pour une expérience d’isolement sous terre afin d’étudier la chronobiologie de l’être humain. Puis nous avons fait une boucle sur le Causse pour rejoindre les voitures en passant à côté de l’aven de Fourques et en longeant une chasse privée largement clôturée. Il faudra revenir à Caoussou pour explorer d’avantage ce chaos très impressionnant.

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L'Escapade nous offre déjà un panel très varié de randonnées (faune, flore, histoire, culture, sportif et une grande variété de paysages) grâce à des accompagnateurs de choix et à une belle structure animée par des passionné(e)s. Cette fois-ci, nous vous proposons une petite aventure singulière : celle de faire une promenade.... pieds nus ! Afin de réveiller notre voute plantaire et d'améliorer la proprioception qui lui est associée.
Cela se passera le Jeudi 20 Septembre 2018, le rendez-vous est prévu à 9h00 aux halles de St-Jean d'où nous covoiturerons jusqu'à Camprieu. La promenade durera environ 1 heure sur un parcours herbeux, hors sentier et sans aucune difficulté sportive. Chacun(es) pourra mettre ses chaussures quand il ou elle le voudra et aucune honte ne lui sera faite ! La petite escapade se terminera par un repas pris à Camprieu, à l'auberge locale, où nous pourrons disserter sur l'expérience vécue. Les "pieds tendres" peuvent venir aussi et n'assister qu'au festin des estomacs et peut-être aussi bien rire de ceux qui prennent leur pied sur les collines !
Comme il y a une réservation à faire à l'auberge dans une période hors estivale, tous les vaillant(e)s et autres curieux(ses) sont priés de s'inscrire au : 06 30 61 12 89 ou à francois.garcia77@orange.fr et ceci au plus vite, merci d'avance.


Camprieu, col des Ubertes, les Monts (29 août 2018)

Malgré des prévisions météorologiques maussades et un ciel menaçant, nous étions 15 courageux randonneurs à prendre le départ sur le parking de Camprieu. Un sympathique border-collie s’est joint à nous dès le début et ne nous a plus quittés de toute la journée. Nous avons traversé le Trévezel à deux reprises : une première fois sur des rochers au hameau de la Fargue et une deuxième fois sur un pont en dessous des Monts. La montée sur la crête du Suquet dans une forêt largement peuplée de hêtres a été très agréable. Au col des Ubertes, l’abri auquel nous avions pensé pour le déjeuner en cas d’intempéries aurait été bien trop petit pour nous accueillir tous les 15 avec 2 chiens ! Mais heureusement, nous avons bénéficié d’une belle journée. Au col du Suquet, nous sommes allés voir le panorama sur la vallée de la Dourbie. Puis nous sommes descendus plein Sud en faisant un bref détour pour aller voir la rivière de pierres. Au hameau des Monts nous avons déjeuné près de la fontaine dont l’eau était très fraîche. Nous avons continué sur le GR 66 jusqu’au pont de Saint-Sauveur. Nous avons alors suivi le chemin des morts, que nous connaissons bien, jusqu’à Camprieu où nous avons retrouvé Guylaine qui nous a entraînés chez des amis pour des boissons très appréciées.

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Causse Bégon, Brunellerie (25 août 2018)

Même si j’avais déjà faite cette rando de nombreuses fois, chaque balade de l’Escapade est une découverte. Cette fois nous avons eu le plaisir d’accueillir 4 nouveaux randonneurs et surtout de découvrir de nombreux mégalithes et un superbe vase !! (Inconnu pour beaucoup d’entre nous). Merci François. Un charmant arrêt à la Brunellerie ou Martine nous avait préparé un café. Ce magnifique hameau accueille Lawrence une de nos adhérentes qui s’est lancé dans la restauration d’une maison.  Bravo à elle et son compagnon. La température assez fraiche ne nous a pas permis de nous baigner et nous avons donc rallié Les Halles assez tôt accompagné de Rolande qui nous rejoint sur le chemin du retour.
Mireille

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Corniche de la Jonte depuis Veyreau (22 août 2018)

Une quarantaine de personnes était au rendez-vous pour cette randonnée sur le Causse Noir au départ de Veyreau pour la descente dans les gorges de la Jonte par la corniche Sud. Après avoir quitté le village, le sentier de plus en plus raide et parfois même glissant se dirigeait vers la Jonte tout à fait en bas. Chemin faisant, nous avons aperçu en face la chapelle Saint-Gervais sur le Causse Méjean, puis un peu plus loin au bord de la rivière le hameau des Douzes. Enfin à la hauteur d’une passerelle nous avons atteint le point le plus bas de notre circuit en face d’un ancien moulin. Après une halte rafraîchissante au bord de l’eau nous avons suivi le sentier muletier pour remonter sur le causse. Le chemin longeait à plusieurs endroits la base de falaises qui avaient été partiellement creusées pour élargir le sentier et permettre à des mulets chargés de passer. En nous retournant, nous pouvions voir sur le Causse Méjean le village-musée de Hyelzas. En haut du ravin de Pellalergues, à la lisière de la forêt, nous nous sommes arrêtés pour le pique-nique. Ayant été prévenus qu’une précipitation arrivait sur nous, nous avons privilégié le chemin le plus court à travers champs pour rejoindre les voitures. Malheureusement, l’orage est arrivé plus vite que prévu et quand nous sommes arrivés sur le parking, nous étions complètement trempés. Malgré la douche en fin de rando, cette boucle spectaculaire a quand même été appréciée par la plupart d’entre nous.

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Bivouac à Roquesaltes (19 août 2018)

Pour la nuit du 19 au 20 août, François nous avait organisé un formidable bivouac sur le Causse Noir à proximité des rochers de Roquesaltes. Avant l’apéritif, une petite randonnée encadrée par Mireille nous conduisit sur le Rajol, puis à Montméjean avant de revenir à notre campement. La soirée s’annonçait très belle et l’ambiance conviviale qui animait la vingtaine de participants est devenue franchement joyeuse et enfin complètement déjantée. Puis lorsque les étoiles et les planètes ont illuminé la voûte céleste, la nuit est devenue astronomique, scientifique et poétique. Et comme Shéhérazade pendant mille et une nuits, François nous raconta l’histoire de l’univers avec les nombreuses probabilités et les rares certitudes. Les nombres inimaginables d’années-lumière et de milliards de kilomètres nous donnaient le vertige. Le sommeil se faisant sentir, chacun s’est retiré soit dans une tente, soit sur un tapis de sol à la belle étoile. Le lendemain matin, tout le monde était au rendez-vous pour saluer le lever du soleil dans un ciel limpide. Grâce à la remarquable organisation de Jean-Marc, nous avons tous eu un petit déjeuner chaud et complet très apprécié. Avant de quitter ce lieu enchanteur, nous sommes retournés une dernière fois autour des rochers majestueux. Après le lac des Pises en 2017, le bivouac de cette année à Roquesaltes a été un moment privilégié de contemplation pendant lequel nous avons pris conscience de notre insignifiance dans l’univers dont nous ne connaissons que 5% de l’étendue.
Michel

 

Bivouac : n.m., bas-allemand biwacht : campement provisoire établi pour la nuit par un rassemblement de personnes en marche. Définition revisitée par un illustre Seingleysien qui, pour pallier l'austérité de la chose, l'agrémente d'une randonnée, d'un apéro-repas et d'un symposium scientifique. Le lieu choisi par cet homme indispensable était, cette année, le rocher de Roquesaltes. Mais avant toute chose, Mireille nous avait concocté une mise en condition physique : une rando qui, par le Rajol, emprunte le chemin de Montméjean jusqu'à son célèbre château. Cette descente, effectuée en fin d ' après-midi, outre des vues spectaculaires sur une corniche rocailleuse, nous donne le bonheur de découvrir le château magnifiquement éclairé, une chaude lumière tombant sur la vénérable ruine et la magnifiant comme jamais. Une brève halte dans le local associatif du hameau précède le retour qui, par une autre corniche, sollicite nos souffles en nous ramenant à l ' heure voulue au campement que quelques personnes, restées sur place, ont déjà organisé : sacs de couchage pour les intrépides, tentes pour quelques "favorisés", peut-être frileux, peut-être jaloux de leur intimité, peut-être méfiants du "grand méchant loup". L'heure de l'apéro arrive vite : chacun vient avec sa spécialité et la propose, sans difficulté aucune, à ses compagnons. Même chose pour le repas : quiches, charcuteries, salades, tartes sucrées ou salées ... s'étalent en pagaille sur la nappe pour réconforter nos estomacs creux et revendicateurs. Résultat assuré : la bonne humeur monte de plusieurs crans, les conversations (et les verres) s'entrechoquent, des chansons commencent à fuser. Marie -Jo pousse quelques notes remarquables, certains parlent "d'allumer le feu ?" (??) ... Au moins nous sommes sûrs de notre public ! Tout cela avec, en toile de fond Roquesaltes qui, sous l'effet du soleil couchant, apparaît en ombre chinoise. Quelques dames se sont déjà allongées, guettant les bras de Morphée, quand François, véritable "star" de la soirée, se lance dans l'histoire complète de notre système solaire de sa naissance à sa mort programmée et, tel un jongleur expérimenté, notre astronome-maison joue avec les milliards d'années et nous brosse un scénario apocalyptique des 500 millions d'années à venir, ce qui ne semble pas émouvoir Mireille qui, rassurée de vivre hic et nunc, s 'endort sans entendre la fin ! La voûte étoilée resplendit de plus en plus, le marchand de sable s'approche à pas de loup et tout le monde de s'endormir des étoiles pleins les yeux. La nuit, météorologiquement clémente, s'avère musicale pour certains, une fête battant son plein à St-André-de-Vézines toute proche. Le jour se lève lentement, le réveil est parfois délicat. Certains tentent une toilette de chat, je dirais de souriceau, un petit -déjeuner s'improvise. Le jeune soleil exacerbe la beauté sauvage de Roquesaltes que nous partons visiter, découvrant sur place une grande arche qui ouvre une perspective impressionnante sur Montpellier-le-Vieux. Magie de la nature ! Retour aux véhicules, dernières impressions, ultimes embrassades. Oui décidément, nous sommes tous en demande d'un bivouac pour 2019. Et encore un tout grand merci à François !

Jean-Philippe

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Sentier des 4000 marches, Aigoual (18 août 2018)

Levés à l'aube, 11 courageux randonneurs se sont rendus à Valleraugue pour attaquer de bon matin les 4000 marches vers le Mont Aigoual. Ascension sportive, tous étaient de bon niveau, admirant les paysages grandioses et accueillis par le troupeau de brebis et deux chiens patou, ils étaient à l'heure à la station pour y retrouver Jean venu en voiture, assurer l'approvisionnement en eau et partager le pique-nique. Les nuages ont obscurci notre super soleil aussi le retour s'est fait par le même chemin plus court de 12 km par rapport au grand tour par Aire de Cote. La descente nous a permis d'admirer des paysages qui nous ont semblé différents et plus pittoresques qu'à la montée. Petit arrêt au retour à l'Espérou car les cafés de Valleraugue étaient pleins des randonneurs qui nous avaient devancés.
Bravo à tous pour cette balade de 1 200 m de dénivelé en plein mois d'août !!!

 

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Causse de Canayère (14 août 2018)

Il y avait un peu de confusion au départ des halles ce matin, mais les 42 participants ont finalement réussi à se répartir dans les 10 voitures. L’itinéraire de randonnée choisi est un sentier d’interprétation créé par l’Office National des Forêts sur le Causse de Canayère. Le chemin en sous-bois est agréable et bien balisé. Plusieurs belvédères, aménagés en bordure de falaises, permettent d’admirer un superbe panorama sur Trêves et les gorges du Trévezel encadrées par les Causses Bégon et Noir. Un peu plus loin, en contrebas, se situe la grotte du Pas de Joulié découverte et explorée en 1952 par une équipe de jeunes spéléologues parmi lesquels figuraient plusieurs Saint-Jeantais (le frère du grand père de Laurent Frayssignes, le frère de Robert Sauvaire et Gérard d’Esparron). En plus d’un lac souterrain, il a été trouvé dans la grotte 300 squelettes humains datant de l’époque néolithique rangés les uns à côté des autres. Certains présentaient des traces de lutte comme un crâne fracturé à coup de hache ou un poignard en cuivre coincé entre des vertèbre qui est actuellement exposé au musée de Millau. De plus, il a été découvert de très nombreux ossements d’ours des cavernes. Cette grotte, qui avait commencé à être pillée, est maintenant fermée par une solide grille avec 4 cadenas ! Puis, en progressant vers le Nord, dans la falaise en dessous du sentier, l’entrée de la baume Saint-Firmin est apparue. Cette grotte partiellement murée a vraisemblablement servi de refuge pendant les périodes troublées. Plus loin se trouve l’aven de la sortie supérieure de la grotte avec une corde qui permet de descendre dans la galerie. Depuis plusieurs années, les concurrents du Trail du Roc de la Lune, traversent de bas en haut la grotte en courant ! L’arrivée sur le plateau se fait à proximité de l’ancienne maison forestière de Canayère aménagée en 1880 lors des programmes de reboisement du massif de l’Aigoual par Fabre et Flahaut. Approximativement dix arboretums ont été créés dans la région entre 1900 et 1910 afin d’étudier l’acclimatation de certaines espèces d’arbres, même exotiques comme les séquoias que l’on peut voir un peu plus loin. Le retour par la piste forestière nous a fait passer par l’ancien hameau en ruines d’Espruniers, habité jusqu’en 1930 et lieu de naissance d’une ancêtre de la famille Bertrand de Barjac. De retour aux voitures, tout le monde a regagné Saint-Jean en roulant avec précautions sur les ornières de la piste. Ce circuit facile et spectaculaire a séduit bon nombre de participants qui reviendront sûrement sur le Causse de Canayère.

 

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Nuit des étoiles filantes (12 août 2018)

Dimanche 12 août, vers 19h40, une trentaine de personnes, ravie par un beau ciel bleu qui contredit les prévisions météorologiques, quittent Saint-Jean pour le causse de Campestre afin d'admirer la nuit des étoiles, sous la conduite experte (mais un peu rapide) de François.
Arrivé sur place, tables et sièges sont dressées afin de se restaurer en attendant la tombée de la nuit. Jean-Marc a fait des merveilles en préparant sa célèbre tapenade, mais également une quiche et une charlotte aux fraises incomparable. Régine n'est pas en reste avec sa tarte aux pommes et d'autres escapadeurs ont également œuvré pour garnir ce somptueux buffet. L'ambiance est on ne peut plus conviviale et sympathique.
Hélas les nuages arrivent pendant nos agapes, et la nuit des étoiles se transforme en soirée gastronomique… C'est très bien aussi !

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Dourbies, la Rouvière, Saint-Guiral (11 août 2018)

Ce samedi 11 aout 2018, température au matin 16°, départ des halles selon la coutume, nous sommes 22 à embarquer dans les voitures jusqu'à Dourbie avec un compagnon à quatre pattes, Hazar, labrador de son état, une bonne quarantaine de kg de gentillesse.
Nous amorçons notre circuit à Dourbie, traversée de la rivière du même nom par un petit pont de bois, et avec Mateo, le plus beau, qui mène la rando, c'est la montée vers la Rouvière, magnifique petit hameau irrigué par un ruisseau d'eau fraiche et limpide. La température monte, bientôt il faut se désaltérer car l'ascension vers Saint-Guiral est longue. Puis après de gros efforts pour certains on voit enfin apparaître le Rocher. Pose pique-nique, mais aussi ascension incontournable du Rocher pour l'ensemble des randonneurs car soudain, la fatigue oubliée, l'appel du panorama est irrésistible. La découverte des vestiges de la petite chapelle ainsi que le tombeau de St-Guiral laisseront quelques-uns d'entre nous pantois. Maintenant, il faut penser au retour dans une forêt de hêtres où coulent encore les petits ruisseaux. Les derniers kilomètres se feront sous les rayons du soleil encore brûlant. Mais jamais on ne se lasse de ces panoramas époustouflants.

 

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Inauguration des tables d'orientation de la Sentinelle

Samedi 4 août 2018, 10h du matin, aux Halles devant le panneau de l'Escapade, un groupe de 28 marcheurs guidé par Rolande Cobo, s'apprête à gravir le chemin de la Cabrune pour rejoindre la Sentinelle où ils vont retrouver la vingtaine de personnes montée en voiture. Arrivé à destination vers 11h, tout le monde se regroupe autour des deux tables d'orientation dominant St-Jean du Bruel et la vallée de la Dourbie. Le temps est magnifique et la vue dégagée sur les Causses d'un côté et les Cévennes de l'autre. Après avoir admiré le paysage et écouté les explications de Christian Font, président délégué du Parc Naturel Régional des Grands Causses, l'assemblée se retrouve près des tables, à l'ombre des parasols, tout ce matériel ayant été installé un peu plus tôt par François Garcia, Jean-Philippe Peltier et Mark Van de Beek. Notre président, Michel Genin, étant absent, c'est Jean-Luc Drigout, vice-président, qui lit en son nom le texte relatant la création de l'Escapade et la genèse des tables d'orientation. Henri Regord, maire de St-Jean, prend à son tour la parole avant de laisser Christian Font conclure la cérémonie. Les participants se dirigent alors vers les tables où les rafraîchissements préparés par Hélène et Claire sont fort appréciés, la canicule n'épargnant pas St-Jean. Merci encore à tous les bénévoles de l'Escapade pour leur aide.

 

Nous espérons que ce mobilier informatif et pédagogique intéressera tous les futurs visiteurs de la Sentinelle. Ces tables aideront à faire davantage connaître notre région et à apprécier à sa juste valeur la beauté du panorama.
L’Escapade tient à remercier tous ceux qui ont contribué, directement ou indirectement, à la réalisation de ces deux tables d’orientation et qui ont rendu possible la mise en valeur du site de la Sentinelle :

 

Le Parc Naturel Régional des Grands Causses
La Communauté de Communes Larzac et Vallées
Le Maire de Saint-Jean du Bruel, Henri REGORD, et son équipe municipale.

Voir les photos des réalisations du 10ème anniversaire de l'Escapade


La Salvage, corniche de la Dourbie (1er août 2018)

Qu'il me soit permis, à moi l'humble rédacteur de ce texte maladroit, de souhaiter, au nom de tous les membres de l'Escapade, un très bon séjour en Italie à notre couple présidentiel. Je parle bien sûr de Mr Michel Genin, président respecté de l'Escapade Saint-Jeantaise, ainsi que de son épouse Marie-Thérèse. Notez la très fine intuition de Michel dans son choix de l'Ombr(i)e comme destination au pays de Dante et Leonardo en cette période caniculaire ! Et pendant ce temps-là, l'Escapade déroulait un long ruban de 27 randonneurs (parmi lesquels quelques Nordistes dont deux enfants) sur un sentier larzacien bien tracé suivant la falaise qui surplombe la vallée de la Dourbie.
Tout commence, après un petit covoiturage, à La Salvage (chapelle et camp de vacances millavois), située au cœur du plateau du Larzac pas très loin des villages célèbres de Montredon et Saint -Martin. Aujourd'hui c'est Régine (une première) qui a la charge des 27 âmes (pures, bien entendu) sur cette rando qui, dans son début, offre à voir une borne géodésique (altitude, longitude, latitude) cassée et, plus loin, une minuscule lavogne avec, à côté, un enclos à moutons dont le mur d'enceinte en pierres sèches résiste toujours. C'est peu après que, grillant une bifurcation, Angela et Marie-Jo, étrangement décidées, tentent sournoisement une évasion... vouée forcément à l'échec et d'ailleurs vite réprimée par la vigilance de randonneurs à qui "on ne la fait pas" ! Commence alors la partie la plus intéressante du parcours avec en bord de falaise une vue saisissante ("dramatic" comme dirait notre ami Derek) sur l'autre versant de la vallée, nous permettant ainsi de découvrir Pierrefiche, Montpellier-le-Vieux ainsi qu'une maison troglodyte. Accrochés au bord du précipice, nous attendons en vain les vautours tant espérés, aujourd’hui étant un jour de grève surprise du syndicat CGT des rapaces ! Un peu plus loin, dans un enthousiasme général, se présente à tous, une vue unique (au sens propre du terme) sur la vallée, Millau et, majestueuse arche moderne, sur son célèbre viaduc, le tout composant un tableau digne d'un Monet. Un peu plus loin, un étrange effet d'optique donne l'illusion que l'imposant ouvrage de génie civil repose sur une barre rocheuse. Surprenant ! Nous arrivons bien vite au Pompidou, ancienne ferme en cours de rénovation. Encore quelques efforts sur le chemin du retour, chaud et monotone, et nous rejoignons notre camp de base (800 m). Retour à St-Jean pour un repas chez Maurice, décidé impromptu, auquel participent une grosse majorité des marcheurs, amateurs évidents de frites mauriciennes. Rendez-vous samedi prochain pour l'inauguration des deux tables d’orientation de La Sentinelle, moment solennel dans la vie de l'Escapade qui fête à cette occasion ses dix années d'existence. Venons nombreux pour assister à cet événement unique !
Jean-Philippe

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Source du Durzon, Canalettes, Canoles (28 juillet 2018)

Les nouvelles, ce matin à la radio, étaient résolument joyeuses ! Malgré les graves soupçons d'E*..., son couple avec B*... tient bon ; Nelson Monfort étudie intensivement la langue arabe ; Messieurs DSK et Cahuzac ont fondé cette nuit un nouveau parti, le RDR (le Re-parti de Rien) ...C'est donc dans une franche bonne humeur que douze randonneurs, parmi lesquels quelques nouvelles têtes bien sympathiques, sont partis ce jour à l'assaut (et à la recherche aussi, bien sûr) des Canaules du Larzac. Un rapide covoiturage jusqu'au Mas du Pré et nous voilà sur le sentier qui longe le Durzon, passe devant la pisciculture et aboutit à la résurgence du Durzon toujours aussi active et bouillonnante malgré la sécheresse actuelle. Commence alors l'ascension (rapide... comme de bien entendu) vers le Causse du Larzac. Arrivée en un temps record à la ferme des Canalettes. Visite de l'abri préhistorique (75.000 ans) dont nous admirons tout le confort moderne de l'époque : climatisation naturelle, mobilier épuré, luminosité étudiée, issues de secours bien disposées. ...Par contre, aucune trace de la source que certains espéraient découvrir. En route vers les Canaules (failles) situées à quelques encablures ! Petit moment d'errance existentielle (et habituelle, qu'on se rassure) avant de trouver la première, mais quelle récompense ! En effet nous l'abordons par le haut. Quelques intrépides, disciples de Maurice Herzog sinon de Reinhold Messner, se décident à tenter la descente de la face Nord de cette curiosité naturelle. Guidés par Rolande et Jean -Marc, ils arrivent à leur fin, non sans intrépidité, contorsions multiples, usage de cordes ... et rejoignent la seconde moitié de l'équipe qui a préféré contourner (notez bien la prudence du rédacteur dans le choix des mots) l'impressionnant obstacle ! Fierté et bonheur amplement justifiés de nos courageux escaladeurs ! La deuxième canaule, d'accès plus confortable, impressionnante par son brusque changement de température, sa flore particulière, sa hauteur et son étroitesse (qui nous oblige à tomber les sacs) suscite l'émotion et l'admiration des personnes qui ne connaissent pas encore le site. Et des autres aussi d'ailleurs ! Nous avons bien mérité une petite collation que nous choisissons de prendre à l'ombre d'une grandiose arche calcaire dessinée de la plus sûre façon par la main d'un dieu-architecte. Le temps avance, la chaleur réclame à nouveau ses droits et nous voilà repartis vers Canalettes en empruntant le Pas de la Mule que nous descendons comme des m ..., excusez -moi, comme des alpinistes chevronnés. La boucle est bouclée, nous reprenons le sentier jouxtant le frais Durzon et rejoignons le point de départ. La satisfaction est totale en ce milieu d'après-midi dans cette belle vallée aveyronnaise ! Débriefing (habituel)aux cafés des Halles devant quelques breuvages rafraîchissants et bien mérités. La suite dans le prochain numéro ... Jean-Philippe

 

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Roubiou, Sauclières, col de Lavaur (21 juillet 2018)

Nous sommes 14 randonneurs au départ de Saint-Jean pour une boucle d’environ 12 km passant par le Roubiou, Sauclières et le col de Lavaur. Nous quittons Saint-Jean par la Loubière, arrivés au carrefour d’Algues nous empruntons l’ancienne route qui mène à Sauclières, c’est un beau sous-bois, d’un côté du chemin des chênes et de l’autre côté des pins sylvestres puis nous descendons dans la vallée du Roubiou. Nous suivons l’ancienne voie ferrée reliant Sauclières à Tournemire et passons par le tunnel désaffecté et là nous faisons un saut dans le temps, on imagine les voyageurs descendant à la petite gare de Sauclières et les diligences qui les attendent pour les conduire à l’Hôtel Papillon ! Nous nous arrêtons à La Combe pour pique-niquer, Anne-Marie Letort nous laisse gentiment profiter de son jardin, la porte de son atelier est ouverte, nous avons la chance de voir son exposition, cette année ses peintures sont pleines de couleurs ! Chez Anne-Marie tout respire la beauté et la sérénité. Sur le chemin du retour, nous suivons un chemin bordé de genêts, la vue est dégagée, au loin nous apercevons Algues, après le col de Lavaur, nous redescendons sur Saint-Jean par les Canals. Balade facile et pleine de charme.


Bégon, Barjac, Brunellerie (11 juillet 2018)

Beau ciel, vrai ciel, regarde-nous qui marchons ! Onze valeureux randonneurs inquiets pour leurs âmes exposées aux torches du solstice. Neuf compatriotes (parmi lesquels un couple sympathique venu de Mérignac) unis pour affronter l'ire éventuelle des deux accompagnateurs belges (cave canem) peut-être tracassés par on ne sait qu'elle défaite obscure et mal digérée. Double miracle : le soleil se fait miel sur nos organismes sensibles et nos deux Belges de Seingleys (pas l'inverse, je vous en prie) gais comme des pinsons semblent bien disposés à mener la petite cohorte au septième ciel. Tout commence aux Halles. Angela, le genou de mauvaise humeur, nous accompagne un bout de chemin, nous quitte aux Valettes, nous laissant monter jusqu'aux fours à calamine.  Une brève halte et nous entamons l'ascension du Causse Bégon dans ce qui reste de fraîcheur matinale. Nous marchons à travers schiste et calcaire et c'est toujours avec le même plaisir renouvelé que nous admirons ces points de vue connus depuis si longtemps. Dans sa patience millénaire, l'œil de bœuf, phare majestueux du Bégon, attend notre offrande annuelle si librement et joyeusement consentie. Et pourquoi ne pas aller jusqu'à la dernière demeure du Géant, ce tombeau qu'il abandonne régulièrement pour aller on ne sait où ? Ce n'est pas encore cette année que nous le rencontrerons mais nous lui adressons un grand salut respectueux. Commence alors un parcours de découverte de mégalithes : dolmens, menhirs... Une fragrance subtile, ténue mais bien perceptible, vibrant témoignage de nos Grands Anciens, nous enveloppe d'une chaude lumière. François toujours à l'affût, cherche, hésite et trouve, enfouie dans une confusion végétale, une concrétion calcaire en forme de vase ouvragé : une jouissance d'initiés ! Nous pique-niquons à Barjac : Là, tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté. Oh ! Pas de fait saillant, mais cela ne serait -il pas une représentation modeste mais bien réelle du bonheur : le plaisir tranquille d'un repas frugal partagé par onze amies et amis dans un véritable jardin d'Eden ? Une longue descente, désormais chaude, vers La Brunellerie facilite notre digestion. À l'arrivée, Martine, devant se rendre à Montredon, nous abandonne non sans nous régaler d'une revigorante infusion d'herbes du Larzac. Blanche apparition dans sa blouse de potière, Anne-Laure vient nous saluer avant de repartir à son tour. Après cette pause, nous descendons lentement vers la Dourbie pour une baignade bien méritée qui rafraîchit nos corps surchauffés, tranquillise nos muscles crispés et ravive la circulation cérébrale. Voilà déjà que sonne l'heure du retour à St-Jean. Nous suivons la rive droite de la Dourbie en passant par La Rougerie où nous pouvons contempler les travaux de restauration de la noria. Troisième mi-temps au café des Halles pour quelques dernières remémorations, quelques pensées ultimes. Séverine nous attend ce samedi pour une rando qui sera, à n'en pas douter, notre commémoration escapadienne du 14 juillet.

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Œil de Bœuf, Cantobre, Roc Nantais (7 juillet 2018)

Le plus court chemin, pour joindre, à pied, Cantobre en partant de St-Jean du Bruel, passe par Les Valettes, les Fours à chaux, l'Œil de Bœuf, le Roc du Pescaïre, le "champs de la courbe" et la descente en sous-bois avant le Martoulet. Nous étions 14 randonneurs de l'Escapade, ce samedi 7 juillet. Successions de paysages champêtres avec de belles fleurs épanouies en ce début d'été : Genêt d'Espagne, Centaurées, Cupidonnes, Campanules, Astéracées, Origan, Millepertuis, Vipérine, Sceau de Salomon... Remontée par le sentier vertical qui démarre à la rampe métallique au-dessus de la route. Pique-nique à l'ombre de la falaise trouée face au hameau de Cantobre. Remontée sous les falaises qui dominent la Dourbie jusqu'au Martoulet. Petite pause admirative sur le sommet du Roc Nantais. Redescente en forêt par le col du Bigouroux, versant Est. 14 km au total avec des paysages plein les yeux.     

       

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Cascades d'Orgon (4 juillet 2018)

Une journée sous les hêtres de l’Aigoual. Nous étions seize au rendez-vous de l’Escapade pour la randonnée des cascades d’Orgon, guidée par Michel Genin. Après une heure de route jusqu’à l’Espérou nous avons commencé par une descente assez raide (bâtons indispensables) parmi les hêtres jusqu’à un chemin en montée douce que nous avons suivi. L’ombrage de la hêtraie a rendu la marche confortable et sa beauté nous a enchantés durant tout l’itinéraire. Nous avons ensuite débouché aux Fergasses dans une zone découverte avec une très belle vue sur les Cévennes qui a servi de cadre à la photo du groupe. Pour l’arrêt pique-nique nous avons posé nos sacs devant le Cap de Côte (1189 mètres), un gîte au site agréable, où café et autres boissons avaient été mis à notre disposition. Repartis par le Sentier de l’écureuil, nous avons atteint le col de la Lusette puis le Croisement de la Draille du Languedoc avant d’atteindre la tombe d’André Chamson (1260 mètres). Nous y avons fait halte pour admirer la vue exceptionnelle et écouter les commentaires de notre guide sur un auteur dont l’œuvre est intimement liée au territoire des Cévennes et de l’Aigoual. Le retour s’est fait par les Abeuradous (après quelques passages hors sentier) sur un large chemin forestier qui traverse des bois de pins et de chênes. Puis nous avons retrouvé hêtres et cascades, enchantés de cette journée de marche aisée dans de très beaux sites.

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Trèves, Canayère, Comeiras (30 juin 2018)

Non, ce n'est pas la chaleur et la difficulté technique qui ont gagné ce jour-là mais bel et bien l'enthousiasme et l'amitié. Nos treize marcheurs voulaient gouter à cette belle journée ou le soleil trônait et on la savoura goulument. Les premiers 350 m de dénivelé furent effacés par l'ardeur des conversations qui avaient une forte tonalité naturaliste ; en effet, nous avions le privilège de compter parmi nous nos amis ornithologues du Nord que leur migration nous ramène chaque été. Et leur générosité fit le bonheur de tous. Ce beau sentier est si riche en découvertes en faune et en flore qu'il y avait toujours beaucoup à dire. Avec son éclairage, la simple plante commune devenait un mystère dévoilé pour la plus grande joie de nos neurones écarquillés ! Au sommet les vautours fauves nous attendaient et Rolande nous amena sur une corniche où nous pûmes en observer un à 20 m. Tous les appareils firent leurs "clics" et notre passionné nous fit un bel exposé sur leur vie. Trois autres voiliers le rejoignirent et nous firent une démonstration de vol plané dépassant en grâce tous nos avions ! Un frisson passa. Pique-nique au bord de la rivière : rafraichissante et limpide. Quelques pieds en gouttèrent la fraicheur. Puis ce fut la deuxième montée jusqu'à Comeiras, heureusement dans la douceur des arbres. Notre guide nous fit voir "l'aire" à travers ce grand hameau joliment conservé et restauré. Un homme âgé nous attendait à l'ombre d'un sorbier et il prolongea la visite ; il semblait incarner l'âme du lieu avec ses paroles de sage gardien. Les rares passage au soleil voyaient se taire un peu la colonne des randonneurs et nous n'étions alors qu'un long murmure en mouvement. Un grand sous-bois nous amena à la maison de Canayère et un autre nous ramena à Trèves. Là nous accueillirent le Trévezel ainsi qu'un bataillon de martinet qui fouettaient l'air chaud de leurs ailes de faux et leurs cris stridents. Les boissons fraiches que nous bûmes chez Maurice accompagnèrent les chaudes paroles que nous échangeâmes lors de cette prolongation. Et pendant que nos bleus se qualifiaient pour les quarts de finale, nos escapadeurs, eux, remportaient "haut la main" la coupe qui leurs donne le droit de participer à la prochaine promenade. Et là, si la musique sera sensiblement la même, ce ne sera pas la même chanson !

 

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Les Laupies, Lingas, Lac des Pises, Gardies (23 juin 2018)

Nous étions inquiets de savoir si l’environnement magique du lac des Pises avait perdu de son charme enchanteur. A priori, et pour l’instant, il n’en est rien. Le Parc des Cévennes, qui ne veut pas avoir la gestion du barrage, a engagé une procédure pour céder l’ensemble du site (72 hectares) au Comité Départemental du Gard. La dernière solution envisagée, à savoir la sécurisation par écrêtement pour sortir de la classe C plutôt contraignante, qui a été attribuée au barrage par des normes européennes, n’est pas encore définitivement arrêtée. La décision finale appartient désormais au CD30.
La montée douce et régulière sur le Lingas en sous-bois dans une magnifique forêt de hêtres a été très agréable. Cependant, les nombreuses coupes effectuées par des forestiers ont ravagé une bonne partie du secteur. Le pique-nique au bord de l’eau et le tour du lac ont été très appréciés par les 16 participants. Le retour aux Laupies s’est effectué par un itinéraire aléatoire et souvent hors-piste. Au cours de la journée, deux personnes se sont trempées dans l’eau fraîche de la Dourbie, l’une volontairement, l’autre par accident.

 

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Chemin des morts, Camprieu, St-Sauveur (16 juin 2018)

Samedi 16 juin, nous étions treize dans trois voitures à remonter le Trèvezel jusqu’au point de départ de notre randonnée. Le sentier botanique, réalisé conjointement par le Parc des Cévennes et l’ONF, est toujours frais, agréable et instructif, même s’il est quelque peu abandonné par ses concepteurs, mais certainement pas par les sangliers qui le ravage régulièrement. Puis ce fut l’ancien sentier des morts entre Camprieu et Saint-Sauveur que nous avons suivi parmi les rochers couverts de mousse. Pendant notre ascension, nous imaginions le curé montant à la rencontre du cortège funéraire et la difficile tâche des porteurs du cercueil. Après la traversée de Camprieu, nous avons rejoint le Bonheur pour constater sa disparition, comme dans le célèbre poème de Paul Fort. Plusieurs courageux se sont aventurés dans le premier corridor jusqu’à l’aven de Balset. L’eau, qui plonge dans des galeries souterraines sinueuses, parcourt plus de 10km alors que la résurgence de Bramabiau est située à 700m à vol d’oiseau !  La redescente par la Boissière a été très agréable. Enfin à Saint Sauveur nous avons rencontré l’unique habitant qui est aussi l’agent local de l’ONF. Cet homme seul, qui n’a personne à qui parler, se rattrape lorsque des randonneurs (et surtout des randonneuses !) traversent l’ancien village. Comme il réside ici semble-t-il depuis plus de vingt ans, il connaît bien le pays et peut donner de nombreuses informations intéressantes. Il a notamment insisté sur le caractère œcuménique du petit cimetière où pas moins de cinq religions seraient représentées. Comme disait Arnaud Amalric, abbé de Cîteaux, lors de la prise de Béziers le 22 juillet 1209, "Dieu reconnaîtra les siens" !

 

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Randonnée de l’Escapade au Mont Caroux les 13 et 14 juin 2018

C’est la quatrième année que l’Escapade organise une randonnée de deux jours ; après l’Aubrac, le Causse Méjean, le Mont Lozère, notre choix s’est porté cette année sur le Massif du Mont Caroux.

Nous sommes quinze randonneurs au départ de Saint Jean, prêts pour l’aventure mais qui sait où se situe ce fameux Mont Caroux tant prisé des randonneurs ? Alors petit rappel pour ceux qui comme moi ignoraient tout du Mont Caroux, il se situe au cœur du parc naturel régional du Haut Languedoc, altitude 1191 mètres.

Nous covoiturons jusqu’à Cours le Bas, point de départ de la randonnée, à 1 km de St Gervais sur Mare et à 13 km de Lamalou les Bains.

Pour notre première journée, un dénivelé de 700 mètres nous attend, nous n’allons pas monter d’une traite mais par étapes, en réalité nous aurons deux montées dont une très raide, heureusement le temps est idéal ni trop chaud ni trop froid, nous suivons d’abord un PR puis le GR 7, beaucoup de forêt pour commencer, des châtaigniers principalement, après le hameau de la Fage, un sentier très raide dont on se souviendra longtemps nous mène à 1047mètres d’altitude et là nos efforts sont récompensés, le paysage est grandiose, nous avons un point de vue panoramique, on aperçoit la Méditerranée, le Pic Saint Loup et la Montagne Noire côté Pyrénées.

Une descente pour finir et nous arrivons à Douch, joli hameau aux maisons anciennes et aux toits de lauzes, le gîte communal qui nous accueille est en plein milieu du village, c’est une vielle bâtisse bien restaurée, nous sommes les seuls occupants du gîte, nous avons donc le gîte pour nous tout seuls, un dortoir de quinze places, une grande salle à manger voûtée avec une cheminée, formidable ! tout est beau, simple et confortable, le dîner ainsi que le petit déjeuner nous sont fournis par une auberge voisine. Nous profitons bien du lieu, le repas est animé, le feu crépite dans la cheminée, une bonne chaleur envahit les corps et les esprits, on rit beaucoup.

Le lendemain, le paysage change, nous découvrons de nouveaux espaces plus arides plus rocailleux, c’est très sauvage, nous espérons apercevoir des mouflons mais non pas de chance, nous ne croisons que des trailers ! Nous grimpons jusqu’au Col de l’Ourtigas à 1064 mètres et puis nous descendons dans une forêt absolument féérique, on s’attendrait à voir surgir des elfes et des hobbits comme dans un roman de Tolkien, nous nous arrêtons pour pique-niquer au bord de l’eau dans un endroit idyllique, Caissenols, un village en ruines, seule une maison est debout et ouverte aux visiteurs de passage, si vous voulez jouer aux Robinsons, je vous conseille cet endroit mais n’en parlez pas trop autour de vous ! Je garde le meilleur pour la fin, le temps change, la pluie puis le vent nous surprennent dans une montée magnifique mais difficile vers le Portail de Roquandouire, c’est escarpé et rocheux, avec nos capes de pluie, on ressemble à des chauves-souris, on tient à peine debout tellement le vent souffle et puis c’est la descente finale très longue jusqu’aux voitures.

Voici quelques commentaires des uns et des autres, "les paysages étaient très variés", c’était "intense", "inattendu", "grandiose", "sauvage", "fabuleux mais technique", "sportif ", "difficile", "moi ce que je préfère c’est la forêt", "une super entente", "qu’est-ce qu’on a ri au dîner ! ", "et puis tu n’oublieras pas de dire que j’en ai ch…. dans la descente" !

Pour certains la randonnée a été difficile mais quelle joie aussi d’avoir vécu ces deux journées ensemble, finalement ne resteront que les bons souvenirs !

Merci à François d’avoir organisé, repéré et guidé cette randonnée. Et l’année prochaine, on va où ?

 

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Saint-Guiral (6 juin 2018)

Bien que son "soi-disant" portrait, peint en 1850 par Camille Firmin (voir photo), soit exposé dans l’église d’Arrigas, Saint-Guiral n’a jamais existé. En revanche, Saint-Géraud d’Aurillac a réellement vécu. Mort en 909, il a été canonisé. Il semble que le prénom de Guiral soit une déformation de Géraud. Mais Saint-Géraud d’Aurillac n’a jamais été ermite. À propos de la légende des trois ermites, elle trouve sans doute sa source dans la puissante famille de Roquefeuille qui a dominé la région pendant six siècles. En effet, de 1161 à 1165 trois membres éminents de cette famille, chefs de la maison d’Anduze, abandonnent leurs seigneuries et entrent comme simples moines au monastère de Bonneval à proximité d’Espalion. Ces trois seigneurs (deux frères et le fils de l’un d’eux), renonçant à leurs titres et à leurs privilèges pour mener une vie d’ascèse, ont beaucoup impressionné leurs contemporains et très certainement contribué à la naissance de cette légende. Mais revenons au rocher de Saint-Guiral qui était le but de notre randonnée d’aujourd’hui. Le rendez-vous était au hameau du Jaoul. Cette petit vallée étroite, discrète et isolée était particulièrement verte et l’eau coulait de partout. La montée par une piste forestière douce et progressive ne demandait aucun effort. Nous nous sommes arrêtés à l’ancienne ferme des Fonzes dans laquelle François souhaiterait s’installer. Puis nous avons atteint la ligne de crête avec un vaste panorama encore partiellement voilé par les nuages. À proximité se trouvait un menhir à la forme très arrondie. La dernière montée s’effectua parmi les rochers et les genets en fleur. Arrivés à Saint-Guiral, il était temps de se sustenter. Le Brouilly de Jean-Louis a été très apprécié. Après le pique-nique, certains ont escaladé le rocher pendant que d’autres tentaient de retrouver les traces des derniers ermites, notamment ceux qui ont occupé le site au début du XVIIIème siècle comme Charles Boissière, inhumé le 3 mars 1718 dans l’église d’Arrigas, Pierre Cambacèdes le plus connu, ainsi que J. Fabre, Dumas et Grégoire Bernard. À part les ruines d’une petite maison (voir photo), les recherches trop courtes n’ont pas donné grand-chose. Il était alors temps de redescendre avant de se laisser surprendre par la pluie. Le passage au col de la guérite où se situait une barrière sanitaire pour empêcher que les maladies contagieuses pénètrent en Rouergue, et la descente aussi belle que la montée par des pistes forestière avec une variété d’essences d’arbres tout à fait exceptionnelle. Le retour aux voitures a été rapide et tout le monde était ravi de cette magnifique randonnée que peu d’entre nous connaissaient et qui s’est terminée de façon moins humide que la précédente. Parmi les 14 participants, nous avions deux hollando-belges, deux anglais, une bretonne, une gendarmette, une responsable d’office de tourisme, un producteur de beaujolais, un couple de normands installé au bord du Tarn, une gazelle et un naturaliste poète.

 

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Sauclières (2 juin 2018)

La randonnée organisée dans le secteur de Sauclières par Klasina était très prometteuse. Après une courte présentation du programme de la journée, nous avons quitté le village en direction du Nord-Ouest. Nous avons emprunté le tunnel de l’ancienne voie ferroviaire puis nous sommes montés sur les hauteurs entre Roubiou et Brévinque. Les prés étaient couverts de fleurs et la progression parmi les bosquets était très agréable. Nous avions rendez-vous à 11h 30 avec M. Gilbert Alla pour qu’il nous parle de ses carrières. Il a évoqué la technique d’extraction des dalles de calcaire, les différentes tailles et utilisations. Le "carriériste" nous a bien sûr parlé des empreintes fossilisées de dinosaures. Ses explications riches et vivantes étaient très intéressantes et de nombreuses questions lui ont été posées. Nous sommes passés ensuite à proximité d’une ancienne caselle ou capitelle en haut d’un monticule. Klasina avait repéré un endroit tout à fait agréable pour le pique-nique au soleil. Notre ami anglais a même utilisé sa crème solaire ! En début d’après-midi, Klasina nous a montré le dolmen de Baume qu’elle avait dégagé récemment ainsi que la bergerie en ruine de la Bourette. Puis nous avons contourné par le bas l’avancée du Caussonel avec de beaux points de vue vers Saint-Alban et Algues. Puis nous avons obliqué au Sud-Est en direction de Sauclières. Nous pensions échapper à l’orage. Quelle erreur ! Le tonnerre s’est mis à gronder de façon très menaçante et une averse diluvienne s’est abattue sur les 20 participants. Dans un bruit d’enfer, avec une visibilité qui s’était réduite, et malgré nos quelques équipements de pluie tout à fait insuffisants, nous avons été immédiatement trempés, puis agressés violemment par des grêlons. Tous aux abris ! La troupe en déroute, marchant dans l’eau, a rejoint tant bien que mal le café restaurant Chez Nicole tenu justement par la famille Alla où nous étions attendus. Mais une deuxième déconvenue nous attendait : une panne d’électricité du secteur nous privait des cafés du percolateur. Finalement, nous avons pu boire du thé chaud grâce au gaz. Cette journée très intéressante s’est terminée dans une ambiance joyeuse de cave humide éclairée à la bougie. Bravo et merci à Klasina et Mark, nous avons vécu une journée mémorable !

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Causse Bégon

Tout le monde pense bien connaître le Causse Bégon, pourtant la randonnée de samedi 26 mai a prouvé plutôt le contraire car parmi les 15 participants, plusieurs ne connaissaient pas certains endroits traversés. Le circuit était pourtant des plus classiques avec un départ de Saint-Jean à pied, la traversée de Seingleys et la montée sur le causse en passant devant les anciens fours à calamine des Valettes qui ont fonctionné seulement 10 ans, de 1905 à 1914. Tout au long de notre itinéraire, de la forme d’un grand huit, nous avons pu admirer de nombreuses fleurs : plusieurs sortes d’orchidées, silènes, fleurs de lin bleu, ornithogales, globulaires et même l’aster des Alpes. En passant à Balmarelesse, nous avons vu dans son box une jument curieuse avec son jeune poulain. La descente dans le ravin de Sounhac et le passage sur le pont naturel sont toujours spectaculaires et très appréciés. Le pique-nique a eu lieu non loin de l’ancienne source d’Anguiral. La remontée sur la corniche nous a ménagé quelques beaux points de vue notamment sur Cantobre. Arrivés au Mas d’Anguiral, en voyant une très haute chaise d’arbitre, nous avons pensé que Roland Garros avait été délocalisé sur le Causse Bégon ! Puis nous avons rejoint l’œil de Bœuf où Ghuylaine nous a fait découvrir dans un interstice du mur énigmatique un crapaud bavard crachant un petit rouleau de papier. Nous avons alors rencontré quatre jeunes femmes enjouées qui semblaient hésiter sur la direction à suivre. Une discussion s’est amorcée et finalement elles ont décidé de nous suivre jusqu’au tombeau du géant. Après quoi les quatre ruthénoises chapeautées ont rebroussé chemin pour revenir vers Nant et leur voiture. Nous avons poursuivi notre itinéraire pour découvrir les autres mégalithes du secteur et rentrer à Saint-Jean par Barjac et la Cabrune. La randonnée était peut-être un peu longue pour certains (environ 18km), mais nous avons profité d’une belle journée ensoleillée.

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L’Escapade Saint-Jeantaise a été sollicitée par l’association Retraite Sportive Laval agglo de Mayenne pour l’encadrement d’une randonnée pédestre. La sortie a été programmée pour le mercredi 16 mai depuis Nant où les sympathiques mayennais séjournaient. C’est un groupe de 43 randonneurs qui a pris place dans les cinq minibus pour rejoindre le pont du Mas du Pré. Les joyeux retraités ont suivi le chemin de la rive droite du Durzon, puis par la montée du Pas de la mule nous avons atteint le Causse du Larzac, la maison forestière de Canalettes et enfin les fameuses canaules, but de notre randonnée. La découverte de cette curiosité naturelle a enthousiasmé les participants. Après le pique-nique, le retour s’est effectué par l’itinéraire beaucoup plus raide qui descend directement à la source du Durzon. Certaines personnes ont été en difficulté dans ce parcours parfois acrobatique. La source vauclusienne du Durzon a beaucoup impressionné nos amis de Laval et de nombreuses photos ont été prises. Enfin, tout le monde est revenu à Nant ravi de cette journée, qualifiée d’exceptionnelle par certains participants.

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Fontainebleau le 31 mars 2018

Si Hugo ne s'était autant intéressé à Waterloo, il aurait certainement écrit : "Fontainebleau, Fontainebleau, belle forêt...". Minéral et végétal, les deux mondes s'enlacent à Fontainebleau pour la plus grande joie des dix randonneurs (une majorité de femmes). Chaos de rochers escarpés et arbres d'essences multiples composent un parcours sportif et enchanteur. Au fil d'un grand huit, nous rencontrons aussi bien des marcheurs que des cavaliers montés sur de fiers chevaux et même nous croisons un éléphant (non, il n'était pas rose. Ni rosse d'ailleurs). Un déjeuner sous la pluie (évidemment quand on invite un couple venu d'un pays septentrional...) et nous repartons à la découverte de la Caverne des Brigands et d'une plaque commémorative à l'honneur de Millet et Rousseau, peintres installés dans le village proche de Barbizon. Après une traversée du "désert", nous retrouvons notre point de départ. Un grand merci à Mireille pour cette superbe randonnée pascale. Jean-Philippe.

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Appel à commentaires sur l’état de nos itinéraires, vos remarques nous intéressent.

L’ESCAPADE SAINT-JEANTAISE demande à tous les promeneurs et randonneurs ayant constaté des défauts de balisage ou un entretien insuffisant sur nos six circuits pédestres autour de Saint-Jean du Bruel de bien vouloir nous en informer dans les meilleurs délais, avec le maximum de détails, afin que des améliorations puissent être apportées rapidement dans l’intérêt de tous.

Pour nous communiquer vos observations, merci d’utiliser de préférence notre adresse e-mail escapadesaintjean@orange.fr. Vous pouvez également déposer votre message à l’attention de L’Escapade St-Jeantaise au Point Accueil Info Tourisme, 32 Grand' rue (si celui-ci est ouvert), ou dans la boîte aux lettres "Associations" derrière l’escalier de la mairie.

Merci d’avance pour votre aide qui contribuera à maintenir nos itinéraires en bon état. 

                                                                                                                 Le Bureau de l’Escapade


Randonnée multi-activités

Dans le cadre du projet "Pôle Nature 4 saisons du massif de l'Aigoual", la communauté de communes Causses Aigoual Cévennes Terres solidaires du département du Gard souhaite mettre en place une extension du réseau de randonnée multi-activités et d'activités de pleine nature sur la partie ouest de son territoire. Cette extension consiste à l'interconnexion aux itinéraires de randonnée de la commune de Saint-Jean du Bruel inscrits au Plan Départemental des Itinéraires de Randonnées (P.D.I.P.R.). L'opération nécessite l'implantation de mobiliers signalétiques spécifiques répondant à la charte graphique définie par le conseil départemental de l'Aveyron. Elle ne s'appliquera qu'aux itinéraires inscrits au P.D.I.P.R. du département de l'Aveyron.


Un grand merci aux généreux donateurs du Loto de l'Escapade 2017

  • Boulangerie de St-Jean
  • Coiffure Fernandez
  • Epicerie Sébastien Viala
  • Fromabon La Cavalerie
  • Grand Café Moderne
  • Hirondelle Sportive
  • Hôtel-restaurant du Midi-Papillon
  • Jean-Marie Juanaberia
  • Location de vélos l'Etape
  • Loulou Almès
  • Papeterie-Journeaux Isabelle Daguet
  • Pâtés Papillon-Marmus
  • Pâtés Rolande Vidal
  • Petit Casino
  • Pharmacie Vernet-Deniort
  • Poissonnerie de St-Jean
  • P'tit Resto
  • Quincaillerie Nicolas Terzulli
  • Restaurant l'Atelier
  • Restaurant l'Oustal
  • Village-vacances Cap France
  • Village-vacances les Fadarelles