La montagne, ce jour-là, nous offrait deux appels, deux invitations. Le premier prit la forme de rayons tendres d'un soleil d'hiver ; il déversait son miel sur la courbe des paysages. Le deuxième avait la forme d'un petit sentier comme nous les aimons. Il sillonnait comme deux bras ouverts à travers une pluie de châtaigniers sortie du grand nuage de la terre. Il ne mouillait que les yeux. Son sommet était recouvert d'une chevelure de verts genêts. C'est là qu'il nous offrit ses trésors : une vue grand angle sur notre territoire ; l'endroit à aimer en priorité, le théâtre de nos émotions et les promesses d'autres randonnées. La balade nous offrit un autre trésor : l'amitié souvent renouvelé des 13 escapadeurs, leur amitié envers leur nature, la découverte de tous ses frissons secrets. Nous plongeâmes ensuite dans le hameau et sa vallée de Valescure. Histoire des pierres et des humains, d'un ruisseau laboureur patient de son sillon dans la montagne. Le soleil, entrant dans sa chambre à coucher, plongeât la fin du parcourt dans l'ombre et l'humidité. Le groupe tint bon et, même après Rivalte, lumière éteinte et corps transits, la gaité féroce nous amena à la ligne d'arrivée. 3h30 et 8 km de joie partagé.
Une diaspora francilienne réduite a répondu à l’invitation de la grande prêtresse de Fontainebleau pour une randonnée en forêt avec parcours acrobatique parmi les rochers. La régionale de
l’étape, venant de Melun, était présente et enthousiaste, comme à son habitude de vif argent de l’Escapade. Nous avons regretté l’absence de nos deux brillantes enseignantes des Yvelines ainsi
que de tous nos amis escapadeurs d’Ile de France.
Le parcours des 25 bosses dans le Massif des 3 pignons nous a permis de crapahuter parmi les rochers de la Souris, de Jean des Vignes, du Guetteur et des Sabots, puis le Diplodocus et enfin pour
terminer la Grande Montagne pour retrouver, parmi les gravures rupestres, le sosie de la Dame de Saint-Cernin (voir photos). Le temps était frais plutôt que froid et l’humidité sans pluie était
tout à fait supportable. Nous pensions avoir la forêt pour nous seuls, mais nous n’avons jamais vu autant de monde : trailers, courses d’orientation, vététistes, un groupe de cynophiles avec une
vingtaine de chiens et un cavalier avec de nombreuses traces de chevaux, mais pas de raton laveur !
Pendant notre arrêt déjeuner, nous avons évoqué la section belge de l’Escapade et en particulier le disciple d’Euterpe et d’Esculape qui, après un passage chez un confrère chirurgien-cardiologue,
est revenu chez lui avec un cœur amélioré et même boosté pour affronter les futurs excès gastronomiques, œnologiques et même son endurance pédestre. Aussi, nous avons bu à sa santé en présence de
son emblème national (voir photos).
Bonnes festivités de Noël et du Nouvel An à tous et à l’année prochaine.
Trinquem a l'an que ven ! Se sèm pas mai, que siaguem pas mens !
Michel
Le rendez-vous sur l'Esplanade de St-Jean a réuni 22 randonneurs solidaires à la cause du Téléthon. Bien emmitouflés car le vent soufflait fort, nous sommes montés à l'assaut du Château d'Algues par le hameau de Fougayrolles. Chacun a pris son rythme pour grimper sur le sentier dans la forêt de châtaigniers, l'odeur d'humus et de champignons embaumait et tout en étant prudente pour ne pas glisser sur le tapis de feuilles mortes, la cordée est parvenue jusqu'au chemin de St Michel. Puis changement d'effluve, nous avons profité gratuitement des bains de purin de brebis de la ferme de René Carrière avant d'atteindre les ruines du château. Le ciel dégagé nous a permis d'apprécier ce magnifique panorama sur les montagnes et la vallée de la Dourbie. La descente s'est amorcée par le sentier du village d'Algues et une petite visite au moulin à plâtre. Alain Niochau, devenu notre chef de chœur, nous a donné la note pour une arrivée en fanfare sur l'Esplanade et nous avons remis notre généreuse collecte (215 €) à Daniel Viala, organisateur de cette journée Téléthon.
En chemin, notre vision s'arrêta sur une "coupe claire". Un bouleau, épargné par les tronçonneuses, arborait fièrement sa vivante colonne d'albâtre encore étonné d'être seul sur la place. Une heure avant, dix copains et copines étaient bien décidé à utiliser le seul moyen de locomotion à zéro émission de carbone : les jambes ! Cela tombait bien, aucun gilet jaune ne barrait la route ! Le ciel distillait un suave soleil qui baignait dans une aquarelle de bleu et de gris. Le chemin louvoyait à travers les châtaigneraies et le rideau de leurs feuilles que le début d'hiver avait retiré, nous montrait son autre réalité : leurs opiniâtretés à préparer le printemps. Au loin, quelques éclairs : la Sentinelle, les vallées ou les foyers abritent les hommes et les crêtes des remparts des Causses. Sous nos pas, des traces nous rappelaient que nous ne sommes pas seuls à partager ce territoire et, l'espace de deux heures, ils devenaient nos frères. Tous ces condiments n'étaient qu'un cadre car le tableau sans ombre, était bien les discussions entre nous et les sujets ne manquaient pas ! Tant de projets furent sur la table que la durée de la rando ne suffit pas pour les alimenter. Nous dûmes continués, après la balade, autour des verres remplis et de pâtisseries diverses, les conversations entamées. Quelque part, dans une banlieue de St-Jean, longtemps après que la journée ait épuisé sa réserve de soleil, d'autres rendez-vous étaient conclus... Entre autres, la prochaine randonnée.
Nous étions sept à La Grave (Sauclières), tous mû par le besoin pressant de sentir l’automne sous nos pieds, à nous lancer sur le sentier du Mondredon. Une rando aussi classique
qu'incontournable, qui à chaque saison et même à chaque moment de la journée offre de nouvelles perspectives et surprises à ceux qui s’engagent sur ses sentiers.
Nous sommes d’abord allés admirer la Vierge qui dans sa beauté resplendissante veille sur Sauclières, ainsi que le panorama à la Croix de Sauclières. Après avoir grondé celles qui, enivrées par
les parfums des sous-bois, s’étaient abandonnées à la cueillette de sanguins, grisets et girolles, nous avons poursuivi notre chemin. En passant par le joli arc qui encadre une belle vue sur le
Causse de Campestre côté Grailhe, et devant une petite caselle élégante, nous sommes arrivés à Homs.
En traversant le magnifique mini-chaos qui rivalise avec son grand frère à Montpellier-le-Vieux, nous avons vu le très beau spectacle du soleil couchant illuminant le St-Guiral et le massif du
Lingas, leurs rondeurs douces pudiquement enveloppées d’une voile de nuages.
La descente vers Sauclières, qui exigeait un peu de précaution à certains endroits à cause de l’épais tapis de feuilles, n’a pas réussi à briser notre allure, ni nos conversations animées qui ont
rappelé à François un vieux dicton finlandais : une journée sans paroles est une journée perdue. Arrivés au point de départ, nous nous sommes quittés, tous satisfaits de cette belle balade.
Mark
Le balisage du circuit "un chemin, une école" est enfin terminé. Il peut, maintenant, attendre ses premiers visiteurs. Huit panneaux, sept poteaux, un grand nombre
de coup de sécateur et de pinceaux et sans oublier une joyeuse dose de bonne volonté ont été nécessaire pour mener l'entreprise à bien. Merci encore à tous et à toutes les
participants(es).
Nous allons maintenant nous atteler au secteur des tables d'orientation et de la Sentinelle. Nous vous tiendrons informés pour
que vous puissiez, si le coeur vous en dit, y collaborer.
Le 1er novembre 2018, par une météo clémente, 17 randonneurs de l’Escapade se sont donné rendez-vous pour découvrir un nouveau parcours : la randonnée du mont Saint Baudille,
encadrée par Mireille A, Thierry D et Michel G.
Ce parcours en boucle, relativement facile (450 mètres de dénivelé positif) permet d’accéder au sommet et à la table d’orientation du relais TELECOM qui culmine à 848 mètres. Une vue
extraordinaire à 360° : nous avons pu observer les sommets du Pic St Loup, le St Guiral ; et les sommets pyrénéens et alpins tels que le Ventoux, ou encore, le Pic du Canigou se devinaient. Nos
guides ont choisi de nous faire débuter la randonnée en empruntant une portion goudronnée qui monte lentement, un choix judicieux qui a permis au groupe de "s’échauffer". Nous avons ensuite suivi
le balisage et emprunté un sentier, une ligne de crête, menant au Pioch (= col ou pic en occitan) Farrio, appréciant les paysages caussenards du Larzac et le relief plus chaotique de la vallée de
l'Hérault. Nous avons traversé des paysages héraultais particulièrement intéressants en raison de leur position qui est comprise entre la plaine littorale et le relief cévenol. La végétation est
très variée : bruyère, buis et garrigue.
En conclusion : une très belle randonnée même si une partie de la descente se fait dans les cailloux et peut paraître un peu fastidieuse. Nul doute que nos éclaireurs nous proposeront très vite
d’attaquer le Roc Blanc, ce point culminant du massif héraultais de la Séranne à 942 mètres que nous avons aperçu... de l’autre côté.
Nous avons laissé la brume couvrir pudiquement la vallée. Le lampadaire du jour nous attendait aux Liquisses où nous avons embarqué pour la rando du jour. Les 14
escapadeurs étaient prêts. Trois départements étaient présents : Gard, Hérault et Aveyron et tous voulaient profiter de cette belle journée d'automne. En cette saison, l'âpreté du causse du
Larzac s'était métamorphosée en sensualité ; douce et ronde comme les couleurs d'octobre savent bien le peindre. Un été indien bien venu pour toute la tribu. En cette saison, le ciel éclaire les
chênes et les amélanchiers et les baigne des douces couleurs de soleil couchant. L'ambiance faisait l'écho à cette suavité ; piquetée çà et là de propos bien naturels entre personnes liées par
une forte camaraderie et amitié : la familiarité. Jolis fermes et village défilaient, brebis et chiens de berger aussi. Regards affairés aux horizons lointains devenus oiseaux ; les yeux
deviennent des ailes et par deux font le rythme de la chanson. En fin de promenade, quelques petits nuages réussirent à donner du relief à un bleu trop insistant. Nous dédions cette randonnée à
notre amie Ghuylaine qui nous a adressé un message très touchant dans la tourmente de son épreuve et, en lui faisant écho, nous lui disons : tiens bon notre chère Ghuylou, toute la troupe est
avec toi, que ta bonne humeur soit vite là et que vite tu sois avec nous. Connaissant ton tempérament, nous te faisons confiance. Grosses bises de tous et toutes et bon
rétablissement.
François
Nous voilà aux portes de la saison dénudée et l'Escapade vous prépare ses nouvelles hivernales. Hé oui, l'aventure continue et toute la bande, permanents de St Jean, leurs bâtons givrés, vous
propose des balades autour du village tous les 15 jours en moyenne. Cette fréquence allégée nous permettra de parfaire nos sentiers. La première sera animée par notre ami Mark, le 21 novembre et
la deuxième le 1er décembre. Vous aurez toutes les informations sur nos sites habituels en temps utile, et nous restons disponibles pour toutes vos demandes concernant nos activités annexes comme
le balisage. L' équipe reste fidèle à sa philosophie et comme le dit le proverbe africain : "Quand on marche seul, on va vite, mais quand on marche à plusieurs, on va plus loin".
Alors, pour la bonne santé de toutes et de tous, nous vous attendons dans notre belle contrée avec notre équipe toujours motivée. Et n'oubliez pas que nos escapadeurs migrateurs vous attendent
également dans la région parisienne avec d'autres propositions de randonnées à venir.
Ce fut un bonheur immense de s'apercevoir que tant de personnes se sentent impliquer à réaliser une des missions principales de notre association. Huit escapadeurs étaient là, sous une bruine tenace, prêts à transformer un circuit "sur le papier" en un parcours réel qui repose sur un désir de rendre un morceau de nature accessible au regard de l'être humain. Et quel plaisir d'imaginer quelques dizaines de bambins, accompagnés de leur instit, s'approprier cet espace de liberté et d'expression pour leur propre développement. L'ambiance était excellente et chacun d'y aller de son écot physique ou intellectuel. La neuvième participante fut Nicole chez qui nous nous retrouvâmes vers midi pour partager une collation bien méritée. La semaine prochaine, nous continuons car qui pourrait nous arrêter ? En résumé, installer de la signalétique est une affaire de "poteaux" (potes) et l'Escapade sait trouver les ressources pour indiquer la direction sans tomber dans le panneau ! Merci encore à tous et à toutes. François.
Comme convenu ce samedi 6 octobre Myriam nous attendait à l'école de Sauclières pour un parcours qu'elle seule connaissait. Nous sommes 21 marcheurs décidés à la suivre. Chemin faisant à travers les chênes et les buis, elle nous fait découvrir le ruisseau de Brévinque qui, à notre grand étonnement, après toute cette saison de sécheresse, coule abondement. Ce circuit facile nous emmène jusqu'à St-Michel, où nous attendent Jean-Phiphi et Gégé. Nous tirons du sac notre pique-nique près de la petite Chapelle de Rouviac. Les estomacs pleins nous entamons la montée soutenue sur le causse en longeant le Bois du Roi. Le souffle est court, les jambes lourdes, l'ascension n'en finit pas, il faut encourager les derniers de la file. Nous détournons notre itinéraire pour rendre visite au Dolmen aux pierres impressionnantes. De retour sur Sauclières, nous empruntons l'ancienne voie ferrée avant d'aller boire un verre chaleureusement offert par Myriam.
8h du matin, 9 degrés devant les halles de Saint Jean... Nous étions 10, petite polaire, bâtons en main et sac à dos à nous répartir en covoiturage pour rejoindre
le Rozier où était le départ de cette randonnée. Près d'une heure de route après nous devions atteindre Peyreleau où garer les voitures (100km de Millau : interdiction d'entrer dans le
Rozier).
Après avoir traversé le Rozier, nous laissions la D907 au bord du Tarn au niveau du Pont cassé pour prendre à gauche une piste qui grimpe et se transforme
heureusement en sentier que l'on suivra en terrain boisé non sans jeter un œil aux falaises qui nous dominent de part et d'autre de la vallée. Une longue marche en balcon nous conduit au pieds de
la falaise où découvrant une petite maison, et en grimpant plus haut, s'abrite le village troglodytique d'Églazines avec son four à pain et sa petite source appréciée avec la découverte du site.
Églazines fut construit au XIIe siècle et servit de vigie à l'entrée des
gorges du Tarn, pour le compte d'une seigneurie locale. Ses derniers habitants ont quitté les lieux en 1960. La vue est splendide sur la vallée avec
à nos pieds les villages de Peyreleau et du Rozier, et les rochers multiformes autour desquels s'agitent les vautours dont 2 paraissent jouer les guetteurs.
Nous poursuivons en direction de Saint Marcelin. Une douzaine de personnes habitaient Saint-Marcellin avant de le déserter le village devant les difficultés du
quotidien. Pourtant, jusqu'en 1830, il demeura un important lieu de pèlerinage. Les croyants venaient des alentours implorer les cieux d'être généreux en pluie, une denrée rare sur les causses
arides en été. Une autre particularité du hameau tient à la manière dont étaient enterrés les défunts. Devant le manque de terrain disponible pour y établir un cimetière, ils étaient inhumés dans
la chapelle ou même dans l'unique chemin. C'est d'ailleurs la première dalle que nous apercevons à notre arrivée au village sur laquelle figure une inhumation datée de 1923. Malheureusement la
chapelle est fermée. Non loin de là, la source indispensable à la vie dans ce lieu inaccessible. Des ruines d'un antique castel sont encore visibles à la sortie du village. Il était la propriété
du comte de Mostuéjouls et était assez rudimentaire dans son architecture puisque constitué d'un simple mur fermant une caverne. On accédait à ses trois étages par des échelles qu'il suffisait de
retirer en cas d'attaque ennemie.
Les estomacs commencent à se manifester, mais il faut continuer à monter en direction du plateau...Chemin faisant, découverte de l'aven de la Peyrine et enfin, arrivée en un lieu reposant et frais à souhait : la fontaine des Paillasses pour le pique-nique très attendu. Après la pose, un peu plus loin sur le
plateau, après un beau point de vue sur le massif de l’Aigoual (on voit très bien la station météo, et jusqu'au St Guiral) nous voilà en route pour le hameau de Vors qui s'ouvre sur un panorama
magnifique où on découvre, entre deux vallées le viaduc de Millau. Le chemin devient caillouteux, plus délicat mais les feuillus laissent entrevoir cette fois le Lévézou lointain et ses
éoliennes, ou bien des rochers aux formes et hauteurs variées ou chacun laisse vagabonder son imagination : une armée en marche, un chat, un hibou... La descente sur Liaucous devient plus
technique et va demander toute notre vigilance. Quelques poses pour admirer le village médiéval de Mostuéjouls, son château, et ses environs. Nous voilà au carrefour qui conduit sur la via
ferrata de Liaucous. Mais nos genoux ayant un peu souffert, la via ferrata ne sera pas pour aujourd'hui !!! À l'unanimité nous optons pour une bonne
bière au Rozier...
Merci à nos guides pour cette journée de découverte et (quelle chance) une météo parfaite qui nous a donné des horizons sans nuage. Myriam
Nous sommes partis de St-Jean à 9h en covoiturage en direction de Sauclières pour se
retrouver à un parking réservé de La Couvertoirade. Le programme du jour était deux circuits autour du village (un le matin, et le second l’après-midi).
Le premier circuit a été guidé par Gus au Sud de la Couvertoirade, le temps était idéal pour profiter des beaux panoramas comme des
paysages, des baies sauvages aux alentours mais aussi des vols de vautours. Nous avons découvert des caselles (nous avons visité l’extérieur et l’intérieur de celles-ci) et des dolmens bien
conservés comme à l’époque. À la fin de ce circuit, nous nous sommes retrouvés pour faire un pique-nique. C’était un moment convivial et de détente afin de continuer le deuxième circuit de
l’après-midi.
Celui-ci a été guidé par Jean-Michel Papillon au Nord de la Couvertoirade, nous avons pu
apprécier d’autres belles caselles, mais aussi le Moulin du Rédounel qui se trouve au sommet du village et qui a été restauré par l’ébéniste Bernard Badaroux. Nous avons pu voir l’intérieur comme
la toiture et le grand rouet du deuxième étage, ainsi que les ailes de l’extérieur. Pour finir ce circuit, nous sommes allés vers une ancienne chapelle qui se trouve à quelques mètres du Moulin
du Rédounel. Nous avons fait environ 13 km. Mary