Un temps printanier pour cette dernière sortie de l'année 2021 qui nous a conduit sur les crêtes entre Arrigas et Aumessas, où la vue sur les cascades de l'Albagne a été particulièrement appréciée. Randonnée ludique, agrémentée par la visite du moulin d'Agussol (merci à René Fanassieff, de l'association Saint-Peyre Nature, pour ces explications passionnées), et la visite de l'église d' Arrigas où nous avons pu admirer, entre autres curiosités, l'unique tableau représentant Saint-Guiral, l'un des trois ermites de la légende bien connue des randonneurs de l'Escapade. Et quoi de mieux qu'un bon vin chaud et du pain d'épices concocté par Élisabeth pour mettre un terme à cette journée et se souhaiter d'agréables fêtes de fin d'année.
L'Escapade St-Jeantaise remercie les généreux donateurs du Loto 2021 :
Boucherie Meunier, Boulangerie les Délices du Caylar, Café des Halles, Camping de la Dourbie, Chez Nicole à Sauclières, Coiffure Edith Fernandez, Conserverie Vidal, Épicerie Sébastien Viala, Hirondelle St-Jeantaise, Hôtel du Midi-Papillon, Loulou Almes, Maison Papillon-Marmus, Marijo Audibert, l'Oustal, Poissonnerie Dellong, Quincaillerie de Christian, Relais Soleil à Nant, Sébastien Massip, Tabac-Presse Daguet.
Ainsi que tous les bénévoles qui nous ont aidé pour l'organisation et ceux qui ont confectionné des gâteaux pour l'entracte.
Sans oublier bien-sûr les 200 participants qui sont venus jouer avec nous.
Et un remerciement tout particulier à Alain Desaga qui a animé avec brio ce loto 2021.
51 marcheurs de 7 à 77 ans ont répondu présent à l'invitation de l'association Albatilia et de l'Escapade St-Jeantaise pour une randonnée solidaire "Ensemble contre le cancer du sein". Organisée dans le cadre de la campagne "Octobre Rose", cette marche facile et ouverte à tous a démarré à 10h de la place l'église de Sauclières ce dimanche 24 octobre 2021. Le soleil était au rendez-vous tout au long du parcours "un chemin, une école". D'une longueur d'un peu plus de 6 km avec un dénivelé de 120 m, le chemin suit en partie l'ancienne ligne de chemin de fer "Le Vigan – Tournemire". Les couleurs d'automne étaient magnifiques et la température idéale. De retour à Sauclières les participants ont pu faire un don et acquérir des objets créatifs (paniers, marque-pages… rose bien entendu) réalisés par des bénévoles de Sauclières. L'intégralité des bénéfices sera reversée à la ligue contre le cancer.
20 personnes à l'assaut du château d'Algues pour cette traditionnelle rando de la mi-août. Nous quittons St-Jean par le chemin du Rédalier, puis direction Fougayrolles et remontée vers le château que nous abordons par le chemin qui vient de Castelnau. A peine arrivé dans l'ancienne place forte des seigneurs de Roquefeuil, un groupe d'une cinquantaine de randonneurs mené par Solveig nous rejoint. Embouteillage au sommet et à la redescente sur St-Jean. Mesures sanitaires obligent, nous nous devons de respecter les distances avec le groupe de Solveig qui nous précède. On marche, on s'arrête, on redémarre, on s'arrête de nouveau, on se croirait sur l'autoroute un retour de week-end. C'est bien la première fois que je suis dans un embouteillage de randonneurs ! Arrivés au Pont Vieux, nous sommes bloqués de nouveau par un groupe de cavaliers qui remonte la rue du Moulin. Voilà bien la preuve que Saint-Jean du Bruel attire de nombreux amateurs de sport et de nature, et c'est tant mieux !
Seingleys - le Causse Bégon - la Brunellerie - Saint-Jean avec baignade à la clé, un grand classique de l’été ! Encore faut-il que le soleil soit au rendez-vous et bien ce n’est pas tellement le cas ce vendredi, temps couvert, pluie menaçante. Nous ne sommes que sept au départ, un petit groupe très joyeux et décidé, nous grimpons sur le Causse Bégon, passons devant les sites incontournables : "l’Œil de Bœuf" que nous rebaptisons "l’Origine du Monde" plus parlant à notre goût et le Tombeau du Géant. Direction Barjac, de sept nous passons à huit avec l’arrivée d’Angela, pas de pique-nique à Barjac comme c’est la tradition mais à la Brunellerie pour changer. Nous prenons tout notre temps, une grande pause pour le déjeuner avec café, l’avantage des petits groupes ! Un autre temps fort, la baignade, quel plaisir de se rafraîchir dans la Dourbie ou au bord c’est selon ! Trois dans l’eau et quatre sur les rochers et surprise des surprises, Céline, chanteuse lyrique de son métier se met à chanter une chanson de Kurt Weill, c’est tellement beau que nous lui demandons de recommencer pour filmer, ce qu’elle fait, d’émotion je fais tomber mon portable dans l’eau ! Retour à Saint-Jean où nous terminons chez Maurice comme d’habitude.
Ce samedi 21 août à midi, l'Escapade St-Jeantaise renouait avec son traditionnel repas réservé aux adhérents de l'association. Une quarantaine d'entre vous ont répondu à l'invitation et se sont réunis dans le jardin de Claire et de Jean-Luc. Chacun avait apporté sa contribution, salée, sucrée ou liquide, et le club a fourni les 10 kg de saucisses que Pierrot et Jean-Marc ont fait cuire au feu de bois et au flambadou. Le soleil était au rendez-vous, et quelques volontaires étaient là dès 10h du matin pour monter les barnums afin de protéger les invités de ses rayons, et installer les tables et chaises gracieusement prêtées par la mairie de St-Jean du Bruel.
L'ambiance fut festive, la nourriture de qualité, permettant d'apprécier les talents culinaires de nos "escapadeurs". Tous les participants se quittèrent en fin d'après-midi, mais pour peu de temps, car 3 randonnées sont au programme de la dernière semaine d'août. Un grand merci à tous pour votre participation et votre aide.
Dix-huit personnes sont présentes ce mardi 27 juillet pour cheminer le long du ruisseau de Seingleys afin de découvrir la biodiversité du site. Au hameau, quelques éléments sur l’appareillage et la maçonnerie des murs de pierres sont évoqués pour mettre en avant l’ingéniosité de l’homme qui bâtissait avec les matériaux locaux. La sortie organisée et proposée par l’Escapade St Jeantaise a permis de comprendre et saisir le sens des mécanismes mis en place par les végétaux, oiseaux, insectes, mammifères et autres batraciens.
Un charmant sentier bordé de murets anciens serpente jusqu’au ruisseau aux eaux limpides. Les coteaux environnants laissent deviner des anciennes cultures et l’existence de pommeraies et noyeraies témoigne de l’activité humaine toujours présente. Le chant des oiseaux est abordé ; la reproduction des végétaux est commentée au moyen de supports concrets ; des explications sont données sur la dynamique des arbres feuillus et résineux. Avec ces éclairages, nous appréhendons, dès lors, avec intérêt, l’équilibre des acteurs principaux de "Dame Nature". Tour à tour nous découvrons la fauvette, le pommier, le frêne, le châtaignier, les graminées, la catananche, le lierre, le gerris, la zygène et les têtards de crapauds alytes : variétés d’espèces, processus divers, grâce auxquels nous prenons conscience de l’harmonie du milieu.
Avec bonne humeur, le chemin du retour est emprunté jusqu’au parking de Seingleys. Le point est réalisé sur l’ensemble des sorties nature proposées en juillet, avant de saluer les participants du jour de leur aimable présence.
Christian Planckaert
Ce mercredi 21 juillet, nous sommes partis nous promener le long des gorges de la Dourbie. Cette randonnée était animée par Mireille de l'association l'Escapade Saint-Jeantaise. Petits et grands, marcheurs confirmés ou néophytes, ainsi que nos amis à quatre pattes, tous étaient conviés à participer. Le rendez-vous était donné à 8h30 sous les halles du petit village de Saint-Jean du Bruel. Une fois les présentations faites, les convois de voitures se sont mis en route jusqu'au départ de la randonnée.
Une quinzaine de minutes plus tard, nous cheminions sur un petit sentier surplombant la rivière. En file indienne, protégés du soleil par l'ombre des châtaigniers, la promenade ne présentait aucune difficulté technique et était accessible à tous. Certains arbres couchés en travers du chemin ont dû être enjambés et nous avons pu tester à cette occasion notre souplesse. Nous avons croisé des petites maisonnettes en pierres, parfois en ruine, parfois mieux conservées. Mireille nous a expliqué qu'il s'agissait de "clèdes", séchoirs à châtaignes, construits par les fermiers à l'endroit même de la production. Des canalisations en pierres, les "béals", permettaient l'irrigation des champs. Abandonnés depuis plusieurs décennies, ces vestiges témoignent de l'exploitation de la forêt et de la rivière par l'homme.
Après une heure et demie de marche dans les sous-bois, nous sommes arrivés à un pont traversant la Dourbie. Nous avons pu admirer la beauté du paysage tout en grignotant quelques biscuits offerts par l'organisatrice. Nous avons sacrifié à la traditionnelle photo de groupe, 48 personnes ce jour-là, un record dont on pourra se souvenir.
Nous avons ensuite rebroussé chemin pour terminer la randonnée sur une petite plage. Là, chacun était libre d'organiser son temps à sa guise. Certains avaient apporté un pique-nique, d'autres ont pataugé dans la rivière, d'autres encore sont retournés au parking, situé à un bon quart d'heure de marche. Tous avaient l'air heureux de ce bon moment partagé.
Marie-Laure, une participante
Le mardi 20 juillet, l’Escapade Saint-Jeantaise accueillait 20 personnes lors d’un éveil nature destiné à la compréhension de la biodiversité nous entourant. Les végétaux, arbres et chants d’oiseaux sont abordés en fonction des opportunités du terrain. La fauvette à tête noire nous donne le "la", accompagnée des cris de fond d’une troupe de mésanges. Son cycle de vie passionnant est évoqué avec une explication complémentaire sur la fonction du chant et des cris chez l’oiseau. Les Abycasses, trembles, cistes, chênes, genêts, mélilots, jacées, graminées sont identifiés et chacun peut apprécier leurs particularités. Quelques monticules de taupes en recherche de vers apparaissent en bord de route et un geai se laisse entrevoir. Sa symbiose avec le chêne est expliquée. Quelques arbres magnifiques se dressent sur le talus, et, le moment est venu de parler du cycle de vie de l’arbre selon les saisons. Nous poursuivons notre prospection pour découvrir l’aristoloche et son piège astucieux pour capturer la "mouche productrice de vie". Au détour d’un chemin, un exposé sur le vautour et la vie mystérieuse du coucou est présenté. Ces éléments nous permettent d’appréhender ces oiseaux avec les connaissances de base. Puis le temps est venu de clôturer la balade. Après avoir remercié les participants, le futur rendez-vous de l’Escapade Saint-Jeantaise est proposé le matin du 27 Juillet. Christian Planckaert
Le jeudi 15 juillet avec l’Escapade St-Jeantaise, nous poursuivons notre éveil nature dans notre beau village de St-Jean du Bruel.
Dès l’allée des platanes menant au Parc, deux arbres nous délivrent leur mystère avec l’anastomose et le remarquable arbre creux qui continue à vivre. Nos 11 naturalistes s’arrêtent ensuite devant un majestueux séquoia de Californie ayant emprunté pour patronyme le nom d’un indien Cherokee. Un peu plus loin un frêne remarquable laisse admirer son architecture et le point est réalisé sur la symbiose existante entre les arbres, les champignons et le mécanisme automnal. La balade nous mène devant un pommier et quelques éléments sont donnés pour comprendre son cycle de fructification. Sur le toit d’une maison, notre Pierrot national émet son gazouillis ; il arbore fièrement son blason noir destiné à séduire la moinelle. Après quelques explications sur sa biologie, nous comprenons mieux ses particularités et ses exigences.
Le temps de la pause est venu et Séverine nous sert aimablement un thé délicieux agrémenté de quelques friandises ; c’est le moment d’échanger et chacun apprécie. Traversée du pont du Bruel et recette du vin de sureau donnée par Brigitte (voir ci-dessous).
Au retour nous abordons la violette odorante, observons l’opercule de l’escargot, écoutons avec plaisir le chant du bruant zizi. Arrivés à la maison du parc, plumes en main, nous essayons de comprendre les caractéristiques du "costume" des oiseaux diurnes et nocturnes.
L’heure est venue de se séparer et rendez-vous est pris pour la prochaine sortie aux alentours de Dourbias. Je remercie l’ensemble des participants de leur aimable présence. Christian Planckaert
Douze naturalistes Saint Jeantais ont participé activement à la sortie « Faune et Flore », organisée ce Samedi 10 Juillet sur Saint Jean de Bruel.
Les martinets et autres hirondelles retiennent l’attention des participants ébahis de leurs prouesses techniques de vol. Des éléments de leur biologie sont délivrés de manière à mieux les appréhender.
Une légère brume présente sur les monts environnants, accompagnée d’un bel ensoleillement nous procure une atmosphère apaisante.
Nous cheminons sur le sentier des Carbounials et, plusieurs végétaux sont abordés, notamment avec leur identification et leur mode de reproduction astucieux. Un peu plus loin, une petite pause nous permet de percevoir les chants ou cris des oiseaux du secteur. La fauvette à tête noire et le troglodyte se font entendre agréablement et, nous essayons de mémoriser leurs vocalises. La fonction du chant chez l’oiseau est expliquée pour comprendre les différentes interactions entre espèces. Un pivert fait entendre son cri d’alarme, nous l’avons probablement dérangé et, le moment est venu de parler des pics.
Tout au long de la balade, nous découvrons le cétérach, la campanule raiponce, la molène, le fenouil, la clématite et le coloré œillet des bois.
La vie passionnante des arbres est expliquée avec leurs capteurs de communication et leurs cycles de croissance au fil des différentes saisons. Nous prenons conscience, en nous arrêtant devant un pommier, des mécanismes mis en place par cet arbre pour assurer la production de fruits.
Puis, nous changeons de décor, pour nous retrouver au pied de la rivière. L’eau s’écoule paisiblement et son clapotis charme nos oreilles. L’aulne ou vergne, tient la vedette et nous apprécions quelques unes de des particularités.
Le temps du retour s’annonce déjà et l’ortie, la bardane et la chélidoine sont évoquées ainsi que leurs caractéristiques.
Après avoir remercié les participants de leur aimable présence, rendez vous est pris pour une prochaine escapade nature. Christian Planckaert
Nous sommes 19 au départ. Nous montons vers Le Liquier par une draille nous offrant une jolie vue sur Nant. Du Liquier nous continuons notre ascension vers le Larzac par des chemins et des buissières, sentant le miel des genêts, dans des paysages changeants. D’abord des prés arborés et des champs de céréales mûres, puis, après une longue montée dans la forêt, nous atteignons le Larzac, très vert pour la saison et encore bien fleuri. Nous empruntons l’ancienne voie de chemin de fer qui reliait le Vigan à Tournemire, pendant 2 km puis, nous bifurquons à droite en direction de la ferme en ruine de Couderc, non habitée depuis le début des années 60. Arrivés là, nous posons nos sacs pour un piquenique et un repos bien mérités, après cette marche d’une dizaine de km pour un dénivelé de plus de 400 m, menée à bon rythme. Cette bonne coupure terminée, il nous reste à rejoindre le Liquier sous quelques gouttelettes de pluie nous obligeant à mettre nos vestes et nos capes, nous faisant ressembler à des corbeaux multicolores. Le ciel haut, malgré la pluie, nous dessine différents plans grisés sur le château d’Algue, les Cévennes, la mont St-Alban et le petit roc Nantais. Enfin, nous regagnons Nant. Cette randonnée de 17,5 km terminée, Nous nous retrouvons sur la place de Nant pour le pot de l’amitié.
C’est le titre d’une "fable Nature" avec quatorze acteurs principaux. Ces naturalistes motivés de l’Escapade St-Jeantaise se sont
retrouvés mardi matin 29 juin à Nant, pour découvrir et comprendre la biodiversité présente sur le site des Vernèdes.
Cet endroit magnifique, initié par les moines bénédictins de l’Abbaye de Vabres dès 926, peuplé de vernes (aulnes et vernèdes) est traversé par les canaux de dérivations du Durzon. De cet
ensemble émanent un charme et un intérêt particulier propices à la sérénité.
Après quelques explications sur l’aulne et ses particularités, un écureuil gracieux nous fait l’honneur de sa présence. Nous comprenons les interactions qu’il peut générer en matière de
dissémination des glands, noisettes et autres noix.
Tout au long de ce parcours bucolique, nous admirons les jardins potagers irrigués par un réseau de ruisseaux aux eaux limpides, bordés de végétaux divers. Quelques espèces végétales sont
abordées telles que : le lierre, la scrofulaire, le cetérach, la capillaire… Des "grands frères" les dominent : arbres fruitiers, tilleuls, frênes, saules, noisetiers et arbres
divers.
La fauvette à tête noire nous accompagne de son chant flûté et mélodieux. Quelques éléments de sa biologie sont expliqués de manière à mieux l’appréhender.
Plus loin, près d’un beau verger, nous essayons de comprendre les mécanismes mis en place par le pommier pour produire ses fruits et pérenniser ainsi l’espèce.
L’ensemble des invités du jour est attentif et profite ainsi des explications du guide avec, en toile de fond, le beau spectacle que nous offre Dame Nature. Non loin du charmant petit pont édifié
sur Le Durzon, l’ancienne scierie nous apparaît comme figée par le temps dans un décor somptueux accompagné de cascades impétueuses.
Nous cheminons vers la remarquable chapelle de Saint Martin du Vican où quelques éléments d’histoire sont délivrés afin de mieux comprendre son historique.
Sur le retour, rencontre avec un serpent victime de la route : la couleuvre vipérine. Après propositions, personne ne souhaite l’emmener !
Quelques explications sont données sur les vautours qui pointent dans le ciel. La balade se termine alors sur la découverte de la bardane avec son "application" velcro.
Rendez-vous est donné pour le samedi 10 juillet pour une prochaine escapade nature. Je remercie l’ensemble des participants
de leur sympathique présence. Christian
Nous somme 12 sur le causse noir au départ de cette randonnée variée. Nous commençons par la visite du prieuré de St-Jeans des Balmes dont l’église à ciel ouvert comporte un clocher que nous atteignons par un escalier de pierre en colimaçon. Nous empruntons un sentier qui nous offre des vues sur le cirque rocheux de Madasse, puis nous continuons jusqu’au prieuré St-Michel, ou certains courageux escaladent une échelle de fer pour l’atteindre et y découvrent les ruines d’une architecture audacieuse, et une vue grandiose sur les gorges de la Jonte. D’autres plus téméraires (non sensibles au vertige) grimpent par des échelles et un sentier au-dessus du vide pour atteindre le sommet d’un cylindre de calcaire où le panorama circulaire est impressionnant. Nous continuons sur un sentier ombragé, nous offrant quelques jolies vues sur des terrasses au-dessus des falaises. C’est sur une de ces terrasses que nous pique-niquons, en admirant les gorges de la Jonte, face aux vases de Chine et de Sèvre, les villages du Rozier et Peyreleau et une vue ouverte sur le Tarn. Les vautours et les escaladeurs des parois colorées animent notre collation. Nous repartons sur le sentier ombragé, puis nous montons une forte pente pour atteindre le "champignon préhistorique", grand rocher tabulaire, sous l’ombre duquel nous nous abritons pour reprendre notre souffle. Nous voilà sur le causse pour rejoindre nos voitures, non sans quelques détours (mea-culpa de l’animateur), mais qui nous permirent de découvrir la ferme caussenarde de la Bartasserie.
Nous étions 12 pour cette charmante promenade ombragée sous de nombreuses essences, notamment dans l’arborétum près de Saint-Sauveur des Pourcils. Nous sommes parvenus à ce hameau en empruntant le "chemin des morts", appelé ainsi car il n'y avait pas de cimetière à Camprieu à l'époque, obligeant les habitants à porter leurs défunts jusqu'au hameau de Saint-Sauveur. En effet, celui-ci a la particularité de comporter une église importante et un cimetière comportant des tombes de cultes différents : catholique, orthodoxe, musulman et juif, dû à l’exploitation de mines de cuivre et d’argent où l’on employait de la main d’œuvre étrangère. On y trouve également une ferme château. Sur le chemin du retour, nous pique-niquons au bord du Bramabiau. Sur le pont qui l’enjambe, nous contemplons de jolies truites. De retour à Camprieu, nous trinquons à l’amitié à la terrasse d’un café avant de nous séparer.
Nous étions quinze à Lauroux, au départ de cette superbe randonnée. La montée vers les crêtes du cirque de Labeil fut longue et pentue, mais la variété des paysages et la flore printanière nous firent oublier nos jambes et enchantèrent nos cœurs. Grande variété de fleurs ; Aster des Alpes, Gesse climène, Orchis pyramidal, Anthyllide vulnéraires, Lin de Narbonne, Aphyllanthe de Montpellier, Urosperme de Daléchamps, Glaïeul d’Italie… À vos livres de botaniques ou internet. Arrivés sous les falaises nous évoluons sous des bois nous rappelant les forêts tropicales et apercevons des grimpeurs accrochés aux parois calcaires. Nous atteignons le hameau de Labeil et poursuivons jusqu’au point culminant de la rando où nous dégustons notre piquenique bien mérité. Nous repartons vers une forêt de très vieux hêtres avec de gros rochers qui forment des failles et des Canoles, paysage féérique. Puis, nous débouchons sur le causse du Larzac où les éléments ont sculpté des rochers stimulant l’imaginaire. Là, nous dominons le cirque et la vallée de Lauroux. Enfin nous redescendons vers le point de départ ou notre randonnée s’achève, fatigués mais heureux, remerciant Claudie pour cette belle randonnée.
Le samedi du week-end de la Pentecôte, nous avons rendez-vous dans le pré de la ferme du Jaoul, notre point de départ d’une randonnée autour de la jolie vallée du Burle.
Peu avant notre arrivée, dans un virage, plusieurs 4x4 nous bloquent la route. Comme chaque année, à la Pentecôte, la jeunesse de Sauclières monte au Saint-Guiral et s’arrête à chaque passage d’une source pour trinquer. Il y a beaucoup de sources avant d’arriver au sommet !
Étant nombreux, nous commençons notre promenade en trois groupes. Au début de notre trajet les 4x4 nous dépassent plusieurs fois pour ensuite nous laisser passer à leur prochain arrêt.
Quelques personnes ont du mal à suivre le groupe. Retourner ou poursuivre avec l’Escapade ? Confusion…. ce qui n’empêche pas d’apprécier le parcours facile et agréable. Après avoir passé les Fonzes et plus loin une première traversée du ruisseau, nous arrivons sur la crête où passe le GR71. À la hauteur du menhir qui marque la frontière entre l’Aveyron et le Gard, nous admirons la magnifique vue sur les Cévennes, le Pic d’Anjeau et le village d’Esparon.
La découverte d’une tulipe sauvage encore en fleur, la tulipa sylvestris, fait grand plaisir ! Quelques centaines de mètres plus loin nous quittons le GR pour prendre un petit chemin parallèle, bien vert, qui monte un peu mais en haut on a de nouveau une belle vue sur la vallée du Jaoul. Une deuxième montée plus caillouteuse (coupe-feu !) nous ramène au GR. Encore un kilomètre et on tourne à droite pour descendre jusqu’au Jaoul.
La surprise : au bout de notre chemin, la ferme et nos voitures se trouvent de l’autre côté du ruisseau déjà assez large ici. Rien à faire, au gué il faut traverser même si pour certains cela veut dire des chaussettes mouillées ! Nous avons passé un bon après-midi ensoleillé.
Nous étions neuf à monter le chemin de la Cabrune, puis nous sommes descendus vers le hameau de la Rougerie. De là, nous avons pris le joli chemin qui surplombe le moulin Bondon. A la Brunellerie, nous avons dégusté un délicieux gâteau au carambar arrosé de thé que nous avait cuisiné Séverine. Après cette charmante pose, nous sommes descendu au bord de la Dourbie que nous avons longée jusqu’à la Rougerie, puis retour vers St-Jean. Le temps maussade, au début de la rando, s’est progressivement dégagé, le soleil égaillait les couleurs du printemps et notre sympathique groupe.
Onze sympathiques randonneurs et le soleil étaient au rendez-vous à Nant. Généreux soleil qui nous fit découvrir les contrastes de cette jolie randonnée. D’abord, la verdure dans un paysage vallonné autour du village du Liquier, puis, progressivement, au fil de notre montée sur le Larzac, un décor plus sec. Sur l’ancienne ligne de chemin de fer reliant Le Vigan à Tournemire, deux locomotives bavardes tirairent vers l’ouest neuf wagons non moins loquaces. Puis, nous avons bifurqué vers le sud, pour gagner la ferme de Couderc. Dans ce petit hameau en ruine, nous prîmes notre pique-nique. Assis sur les vieux perrons et dans l’herbe, nous avons évoqué nos chanteurs et nos musiques préférées. Nous avons retrouvé la verdure, des lavognes et de beaux panoramas, en redescendant vers le Liquier. Là, nous avons rencontré, par hasard, le propriétaire de la Ferme de Couderc, charmant monsieur aux yeux malicieux, qui nous a indiqué que ce hameau n’était plus habité depuis 1965. Puis, il nous a raconté généreusement ce qu’il connaissait de l’histoire de cette ferme, évoquant des souvenirs pour certains randonneurs. Après cette intéressante rencontre, nous avons regagné nos voitures à Nant, où nous avons pris quelques temps pour de derniers bavardages et profiter encore un peu de ce précieux moment passé ensemble.
Ce 27 mars, l'Escapade s'est transportée dans le Gard, au cœur de la vallée de l'Arre. Par petits groupes, 15 marcheurs se sont élancés le long de la rivière entre pécheurs à la truite et jardin potagers. Après la traversée d'une vibrante passerelle métallique d'inspiration Eiffel, nous traversons le village de Bez et commençons la montée vers Esparon. Première halte à Notre Dame de Bez d’où la vue embrase toute la vallée. Un peu plus haut, la chapelle d'Esparon nous attend avec son curieux cimetière ou repose entre autres le fils de l'actrice Danièle Lebrun et du journaliste François de Clozets. Après le pique-nique descente dans les châtaigniers pour rejoindre le hameau du Bosc en grande partie en ruine, puis celui de Lasalle magnifiquement restauré dans un décor plus méridional de mimosas et de cactus. Le retour s'effectue par l'ancienne voie ferrée (vue sur le château des usines Brun d'Arre définitivement fermées en 2005). Sur le parking, une distribution d'oranges amères en provenance de Toulon (Cathy et Jean Pierre) a été appréciée toute comme la petite collation qui est venue conclure cette journée.
Voir les photos printemps 2021
Le soleil et 14 randonneurs se sont donné rendez-vous à la Blaquererie. Nous nous lançons sur une partie du sentier GR71 C/D, rebalisé l'an dernier par les soins de l'Escapade. Nous traversons des champs labourés, savamment aménagés entre les formations rocheuses. Heureux mariage entre la nature et la culture ! À la hauteur du Cun, nous empruntons l'ancienne voie romaine en direction de la Salvetat. De belles buissières nous abritent du vent boréal. Au Sud de la Salvetat, nous passons devant une belle demeure caussenarde. Un peu plus loin, là où nous quittons le sentier GR, nous admirons une lavogne de forme ovale. Nous longeons les flancs de la Favarède, un impressionnant massif rocheux. Malheureusement, les vautours qui parfois tiennent conciliabule sur ces hauteurs, sont partis fourrager ailleurs. Nous passons devant la ferme de Belvezet, en pleine conversion énergétique, mais qui garde le charme de sa cour et de sa belle tour-colombier. Après une courte descente nous arrivons au cœur de la Blaquererie, bien plus pittoresque que son côté austère sur la D7 ne laisse paraître. Au bout de quelques 11 km, la boucle est bouclée, avec plein de temps pour rentrer avant le couvre-feu.
Dix personnes sont présentes au départ à La Combe, où la demeure d'Anne-Marie Letort garde secrètement la source de la Virenque. Nous nous divisons en deux groupes pour respecter les consignes sanitaires, et nous laissons derrière nous la belle vallée dans sa fraîcheur matinale. Nous montons un chemin forestier qui nous conduit sur la crête entre la vallée de Valescure et La Roquette côté Gressentis ; la vue qui s'ouvre devant nous englobe Valescure, le Prat d'Alaux, Rivalte, La Vialette, Le Bruel, Seingleys et la Sentinelle. Au loin nous apercevons d'un côté Dourbias, Algues, La Mouline, le Roc Nantais et le Causse des Cuns, et de l'autre La Brunelerie. Tout en évitant les "grands boulevards" fraîchement aménagés par les engins forestiers, nous avançons dans la forêt. Sur une hauteur un peu plus loin, nous admirons les dentelles des Rochers de Bataille. Nous entamons la douce descente vers les ruines de Valjuille, ferme cévenole abandonnée depuis une vingtaine d'années, encore partiellement utilisée comme abri pour les vaches. Une plaque "Union" (en plomb) apposée sur une façade atteste encore que la demeure était assurée contre l'incendie, ce qui devait la mettre à l'abri de toute intention criminelle du chef d'un voisin malveillant.
Longeant le Burle du Gressentis, nous passons devant des petits étangs où Myriam nous fait découvrir deux merveilleux barrages de castors. Puis nous nous dirigeons vers le Mas del Riou au Gressentis. Claire et Jean-Luc attendent déjà, confortablement installés au soleil et impatients de partager le repas avec nous. Vins, café, diverses délicatesses apportées par les amis : tout ce qu'il faut pour un moment convivial dans la meilleure tradition "Escapade", et dans le respect des contraintes sanitaires.
Jean-Luc se joint à nous pour découvrir l'ancien chemin communal vers Sauclières, récemment rouvert et équipé de deux échelles pour passer les clôtures électrifiées. Après avoir franchi la Virenque, nous mettons le cap sur La Combe. En route, Myriam nous montre la petite source qui alimente la fontaine sur la place de Sauclières.
Après un dernier salut "sanitaire" nous nous quittons... pour nous retrouver bientôt sur d'autres chemins.
Myriam, Cathy, Pierrot et Gilbert Alla (qui exploitait la carrière de Sauclières) ont rouvert l'ancien chemin communal reliant Sauclières au Gressentis. Il restait seulement à franchir deux clôtures électrifiées qui délimitent les pâturages de Dominique Causse. Son frère Philippe, conseiller municipal à Sauclières, avait construit, il y a longtemps déjà et sur notre demande, deux superbes échelles avec main courante pour passer ces clôtures. Nous venons de les mettre en place et de les sécuriser. C'est du solide ! Un grand merci à tous et notamment à Gilbert Alla et Philippe Causse.
Après plusieurs annulations dues à la météo, nous avons pu enfin faire cette première randonnée de l'année, ce samedi 13 février à 14h. Neuf participants au départ de l'Esplanade. Consignes sanitaires obligent, nous nous répartissons en deux groupes. Mark part en premier avec 5 randonneurs, et Jean-Luc suit, quelques minutes après, avec le reste de la troupe. Montée par le chemin de Sauclières jusqu'à la route d'Algues. Nous suivons ensuite la petite route jusqu'à la Croix d'Algues. De là, nous avions prévu de redescendre vers Fougayrolles, mais 3 d'entre nous ne connaissant pas le Château d'Algues, changement de programme, nous continuons tout droit. Petite pause au milieu de l'ancien château des seigneurs de Roquefeuil pour admirer la vue à 180°, et redescente sur Fougayrolles. Le couvre-feu approchant, nous regagnons directement la route départementale et traversons tout St-Jean pour revenir à l'Esplanade. Le temps fut agréable et l'ambiance sympathique, comme toujours. Nous sommes tous prêts à remettre ça, le mercredi suivant, avec François qui nous amènera sur la Crête de Brante.