Chers amis randonneuses et randonneurs,
2020 aura été une année pleine de surprises et d'imprévus. Tout d'abord la crise sanitaire qui a réduit notre activité, aussi bien en randonnée qu'en balisage et entretien des chemins et, malheureusement, en ce début d'année 2021, nous sommes de nouveau soumis à des contraintes sanitaires (nombre de participants à nos sorties limité à 6 personnes maximum, y compris les encadrants).
Nous avons également appris avec regret la démission du comité directeur de notre présidente Rolande Cobo, ainsi que celle de notre président d'honneur Michel Genin. Nous ne les remercierons jamais assez pour tout ce qu'ils ont apporté à l'Escapade. Fort heureusement ils restent membres de notre association et nous aurons toujours le plaisir de marcher avec eux.
Vous avez peut-être remarqué le logo de la Communauté de Communes Larzac et Vallées dans la colonne de gauche de notre site, signe de notre partenariat. Nous avons en effet renouvelé notre convention d'entretien du réseau de sentiers communautaires avec son président, Monsieur Christophe Laborie, qui nous attribue chaque année une subvention. Ainsi, nous avons contribué, au mois de décembre, au balisage du circuit des Canoles et participé à la formation de nouveaux baliseurs, en collaboration avec les équipes du Parc Naturel Régional des Grands Causses et l'Office de Tourisme Larzac et Vallées.
Nous vous rappelons que le montant de la cotisation annuelle reste inchangé à 10 euros par personne.
Nous vous adressons tous nos vœux de bonheur et de bonne santé pour 2021, et espérons vous retrouver bientôt sur nos chemins et nous vous remercions pour votre
fidélité et votre soutien.
Le Comité Directeur de l’Escapade
Mercredi 16 décembre 2020, Joël Atché, chargé de mission randonnées et activités de pleine nature au Parc Naturel Régional des Grands Causses, et Sandrine
Perego, référente activités de pleine nature à l'Office de Tourisme Larzac et Vallées, ont organisé un stage de balisage à la salle des fêtes de l'Hospitalet du Larzac. Deux membres de L'Escapade
St-Jeantaise, baliseurs officiels de la FFRP, François Garcia et Jean-Luc Drigout sont venus en renfort pour encadrer cette session. Le matin fut consacré à la théorie avec une sortie dans
l'Hospitalet pour s'initier aux problèmes rencontrés sur le terrain. Après le pique-nique pris à la salle des fêtes, départ pour les Canoles pour les travaux pratiques.
Suite à l'afflux de visiteurs consécutif au reportage de France 3 (des Racines et des Ailes) sur les failles des Canalettes, le Parc à signé des conventions avec les propriétaires afin de créer 2
circuits menant aux Canoles. Notre équipe, assisté du personnel du Parc, a entrepris le balisage du premier circuit, sous les conseils avisés de François. A 16h30, mission accomplie, le circuit
Canoles 1 et 2 est entièrement balisé dans les deux sens. C'est désormais un jeu d'enfant de retrouver les 2 failles. Un sentier plus long, passant par l'arche a été balisé par l'équipe du Parc.
Vous pouvez consulter le chemin balisé par notre équipe sur le site du Parc :
https://rando.parc-grands-causses.fr/a-pied/circuit-des-canoles/
Dix-sept kilomètres, six heures de marche, retour au village à 16h30, les indications de l’Escapade se sont révélées exactes pour cette randonnée du 30 septembre au Roc Nantais ! Partis dans la brume matinale, les sept participants, Anne-Laure, Marie-Emmanuelle, Marie-José, Mireille, Alain et Roger, sous la conduite de Rolande, ont choisi de grimper au plus vite pour atteindre la ligne de crête et le soleil, au-dessus des nuages. Un premier arrêt, toutefois, dans la montée, devant les fours dits « à chaux », permet à Rolande de nous expliquer que cette appellation est erronée, puisqu’il s’agit de fours à calamine, utilisés de 1905 à 1914, puis abandonnés et ayant servi de carrière pour diverses constructions, dont la cheminée de l’église de St Jean.
Le deuxième arrêt est réservé à l’Œil de Bœuf, le vrai, tel que décrit par un dénommé Rouquayrol dans son mémoire de maîtrise d’histoire en 1970. Rocher creux, en forme de voûte oblongue, ayant sans doute servi d’abri par le passé à des hommes ou des animaux (une sorte de nid était visible au sol). Nous verrons le "faux" Œil de bœuf (celui que désigne pourtant une pancarte), un peu plus loin : rocher de taille impressionnante, à ouverture étroite et cavité profonde. Poursuivant notre marche sur le chemin large et plat, nous dépassons un grand troupeau de moutons, qui nous saluent aimablement, avant d’atteindre le toit de notre Roc Nantais. Le soleil a dissipé brume et nuages, et nous dominons un vaste paysage, qui révèle sa richesse géométrique, entre lignes droites des champs bordés de haies, et courbes du Saint-Alban et des monts pré-cévenols, dans un beau dégradé de verts : nous sommes au-dessus de Nant et devinons au loin Fougayrolles, St Michel, peut-être même notre St Jean...
Après le pique-nique sur notre « toit du monde » et un coup d’œil aux rochers voisins qui semblent autant de têtes sculptées rappelant les visages des présidents américains du Mont Rushmore, nous attaquons la descente, assez raide, vers Nant, bientôt rejoints par un brave chien de chasse perdu, qui semble très heureux de notre compagnie ! Nous le laisserons au centre équestre où son propriétaire, prévenu, pourra le récupérer !
La randonnée s’achève par le chemin qui passe au-dessus d’Ambouls et rejoint la route de Dourbias près d’une petite maison aux contrevents turquoise. Il reste à passer Seingleys, où nous laissons un des participants, habitant de ce joli hameau (on appelle "écarts" ces sortes de faubourgs du village), avant d’atteindre St Jean.
Une journée s’achève, dans la saine fatigue de la marche en terrain accidenté, et dans le plaisir partagé de l’exercice physique, des échanges amicaux, de la contemplation d’un paysage apprécié et aimé, sous un soleil resplendissant : un jour d’été indien en terre aveyronnaise.
Un film sympathique drôle et sans prétention de Caroline Vignal sorti récemment sur les écrans : Antoinette dans les Cévennes. Il rappellera des souvenirs à ceux d’entre nous qui ont participé aux randonnées de l’Escapade sur le Mont Lozère en Juin 2017 et sur le chemin de Stevenson en Juin et Juillet 2019. On reconnait l’arrivée sur le Mont Lozère et le Pont-de-Montvert ainsi que la descente sur Florac et tous ces merveilleux paysages des Cévennes.
Randonnée inhabituelle ce samedi 12 septembre sur les hauteurs de la Vallée du Cernon. Le point de départ était l’ancienne gare ferroviaire de La Bastide-Pradines devenue le terminus du vélo-rail. La montée en sous-bois, dans des buissières qui offraient plutôt un spectacle de désolation à cause des ravages de la pyrale, a été assez rude, surtout vers le sommet. En passant, nous avons visité la Baoumasse ou grotte dite des Résistants qui autrefois devait accueillir plutôt des troupeaux avec leurs bergers pour la nuit. Arrivés sur la ligne de crête, nous avons apprécié le petit vent agréable ainsi que l’impressionnant panorama aussi bien au Nord qu’au Sud. Le détour pour voir le Rocher du Lion a été rapide, mais nous n’étions pas au bon endroit pour découvrir la célèbre silhouette du lion avec le rat comme dans la fable de La Fontaine. Avant de redescendre, nous avons pique-niqué à l’ombre et Jean-Marc, comme d‘habitude, avait apporté une excellente bouteille de vin. De retour aux voitures, nous sommes allés voir un endroit idyllique pour un futur pique-nique au bord d’un ruisseau avec une prairie parsemée de colchiques (c’est la fin de l’été ! ). Puis nous sommes retournés à la gare où nous avons attendu puis acclamé la responsable de la petite cafeteria arrivée en cyclo-draisine depuis Sainte-Eulalie. Après avoir pris différentes consommations nous nous sommes quittés pour rentrer à Saint-Jean et terminer ainsi cette petite journée de randonnée.
Quand on arrive à proximité de l’observatoire astronomique et de la station météorologique et qu’on découvre tout à coup en contrebas le lac
des Pises, on ne peut que s’émerveiller devant ce beau paysage d’une grande sérénité, considéré à juste titre comme le joyau du Lingas. Mais ce lac a fait l’objet d’importantes négociations il y
plusieurs années et il a même failli disparaître à cause de divergences de points de vue entre le Parc des Cévennes, le département du Gard et la Communauté de communes Causses Aigoual Cévennes
"Terres solidaires" ! Les uns souhaitaient que le site reste inchangé, d’autres proposaient de diminuer le niveau du lac, d’autres encore de supprimer le barrage. Cette situation litigieuse,
avec une pétition que beaucoup d’entre nous ont signée, a duré jusqu’en Décembre 2018. Mais heureusement le problème aujourd’hui semble résolu avec l’acquisition des 72 hectares du site par le
département du Gard et la sauvegarde du lac après les travaux de réfection du barrage.
Ce samedi 29 août 2020, malgré une météo plutôt maussade, nous étions 17 courageux randonneurs avec une parité laissant à désirer puisque qu’il n’y avait que 5 hommes au milieu de 12 femmes. De
plus, nous avons eu l’agréable surprise de découvrir de nouveaux visages avec plusieurs personnes participant pour la première fois à une randonnée de l’Escapade, notamment une jeune femme de
Lodève, une autre du Prunaret et d’autres d’ailleurs. Il est toujours encourageant pour l’Escapade d’accueillir de nouveaux compagnons de marche. Puis, en milieu d’après-midi et comme d’habitude,
nous nous sommes retrouvés chez Sylvie de façon très conviviale autour d’une grande table en espérant nous retrouver lors de prochaines randonnées.
15 août, grand chassé-croisé des vacanciers, du coup nous n'étions que quatre au départ des Halles, Klasina, Mark, Monique de Nant et moi-même. Monique, pourtant habituée de la région et qui
commençait à descendre la Grand rue, fût surprise de nous voir monter vers l'Esplanade pour tourner à droite dans la rue d'Algues et rejoindre le Rédalier. Elle a découvert avec enchantement ce
chemin qui monte à Algues en passant par Fougayrolles et qu'elle n'avait jamais emprunté. Chemin fort agréable en été, car très ombragé. Arrivé au château, petite pause pour admirer le paysage,
toujours aussi somptueux, et pour faire la photo traditionnelle. Monique repart de son côté pour rejoindre Nant par Castelnau. Klasina, Mark et moi redescendons par la Croix d'Algues, et rentrons
à St-Jean par le Pont Vieux. Une petite rando souvent faîte mais toujours aussi agréable. Jean-Luc.
Nous étions un petit groupe homogène de 8 personnes au point de rendez-vous du col de la Barrière. Nous empruntons directement une variante, en
sous-bois, du GR71A qui descend dans le vallon de Valcroze, l’ancienne voie romaine qui descendait jusqu’au Languedoc. Nous longeons un ancien four à chaux, puis pouvons admirer le viaduc de
Valcroze qui sert désormais pour sauts à l’élastique. Nous passons sur une passerelle qui remplace l’ancien pont romain appelé "Pont de Paris" dont les vestiges sont toujours en place. Nous
traversons le village d’Alzon qui mérite de s’attarder pour découvrir ses ruelles avec porches, son église fortifiée, ses grandes places, vestiges d’une époque plus opulente où le village servait
de relais pour les diligences et les convois de minerai… Nous longeons ensuite le cimetière et empruntons une passerelle qui permet, après le village vacances, de rejoindre la route de l’ancienne
gare, au passage nous apercevons le château qui servait de résidence d’été aux évêques de Nîmes. Après l’embranchement de la route de La Goute, le GR71A reprend "verticalement" sur la gauche et
emprunte une arête rocheuse qui nous rappelle "les 4000 marches", jusqu’à la route forestière de St-Guiral que nous prenons sur la gauche, c’est le point culminant de cette sortie. De ce point,
altitude 1000m, la vue est grandiose sur les Cévennes avec le terril du Curel et sur les causses de Blandas, de Campestre, le Pic d’Anjeau, la Séranne. Après nous être reposés à l’ombre, le temps
de prendre le repas sorti du sac, nous poursuivons la route qui redescend jusqu’au col de la Barrière, sous un soleil de plomb. Une collation offerte par Myriam fut la bienvenue pour récupérer.
Jean-Marc Albiges
La notoriété de l'Escapade bat son plein, encore 16 randonneurs étaient au rendez-vous pour découvrir le sentier en balcon au-dessus de Trèves. Le panorama offert à perte de vue a émerveillé nos marcheurs. Quelques explications sur la Grotte de Joulié qui renferme une nécropole d'ossements humains et d'ours ont attiré la curiosité de tous. La grotte de St Firmin a donné l'envie d'exploration à quelques aventuriers, mais nous reporterons cette expédition à plus tard. Le sentier bien ombragé nous mène à la Maison Forestière bâtie dans une clairière. Puis, nous nous engageons sur le chemin vers l'arboretum où pins et séquoias nous attendent, leurs troncs immenses élancés vers le ciel. Les ruisseaux sont à sec, la chaleur monte de quelques degrés mais fort heureusement nous restons à l'ombre pour monter jusqu'aux aires de Comeiras. Là encore, un petit muret bien ombragé nous attend pour pique-niquer. Bien sur nous ne pouvions pas quitter le village sans nous rendre plus haut sur les Aires, nous y observons les vestiges qui nous semblent être un ancien four à plâtre (gypse) et avec grande surprise nous admirons de superbes cardabelles devenues rares et donc protégées. C'est le moment de prendre le chemin du retour un petit peu plus acrobatique pour franchir un ruisseau mais toujours à l'ombre des rayons du soleil mordant. Quelques randonneurs, un peu moins expérimentés, souffrent, mais tout le monde reste enchanté de ce parcours. Comme, très souvent, nous nous donnons rendez-vous sous les halles de St Jean pour partager le pot de l'amitié et l'on se quitte en promettant de revenir. Rolande
C'est 40 participants qui ont envahi la place de Sauclières ce mardi 28 Juillet ! Une première pour l'Escapade Saint-Jeantaise qui proposait une randonnée pour
les enfants avec visite de la ferme du Bénéfire. Après la photo souvenir devant la Halle, nous avons emprunté l'ancienne voie ferrée pour rejoindre le pont des Bousquillous, puis la draille et sa
buissière, jusqu'au bois de pins parasols qui domine le village et ensuite le sentier (réouvert pour l'occasion) qui nous a conduits au Bénéfire où Tessa nous attendait pour la visite de la
ferme. Petits et grands ont tout appris sur l'élevage des brebis et ils ont pu nourrir les jeunes qui étaient restées dans la bergerie, les autres étaient déjà sorties sous la garde du Patou.
Tessa, très pédagogue, a expliqué comment elle sélectionne ses porcs et assure la nourriture grâce aux céréales produites par la ferme. Le gros verrat a impressionné les enfants. À côté, une
petite famille adorable a été beaucoup photographiée. À ce moment-là, une averse imprévisible nous a surpris. Heureusement la bergerie toute proche a permis à tous de se mettre à l'abri. De
retour au village, l'Escapade a offert friandises et rafraîchissements sur le Quai. La découverte de la ferme, l'effort demandé par la marche, nos petits étaient ravis. Les accompagnateurs aussi
qui sauront où s'approvisionner en bonne charcuterie locale !
Valgarnide ou le retour à l’époque chevaleresque du Xème siècle
Nous empruntons le nouveau chemin ouvert parmi les genêts à l’aplomb de l’ancien château, qui nous mène sur une dérivation de l’ancien béal jusqu’à l’ancienne chapelle Saint-Jean de Valgarnide, modifiée au cours des temps en grange et habitation rustique. Nous revenons quelques mètres en arrière et apercevons sur la gauche un panneau explicatif sur les ruines du château ancienne possession de la famille de Roquefeuille, associée, au Xème siècle, par mariage à la famille d’Anduze et celle de Creyssel, ensuite aux comtes de Rodez et à Jeanne d’Albret, reine de Navarre, mère d’Henri IV (toutes ces affirmations sont vérifiables sur Wikipédia). Protecteurs, au début, de l’abbaye de Nant, Saint-Fulcran, fils cadet deviendra évêque de Lodève. Ils sont ensuite gagnés par la réforme. A l’abolition de l’édit de Nantes, Louis XIV déclenche la guerre des camisards. Les dragons du roi pillent impunément tous les villages et fermes qui renoncent à revenir au catholicisme. Les habitants se réfugient dans les différentes forteresses des Roquefeuilles. Deux maréchaux de France vont se succéder pendant les dix ans de cette guerre et vont détruire toutes les forteresses de la famille. Ceci explique que, de nos jours, il ne nous reste que des ruines à contempler. Valgarnide est situé sur une boucle de la Dourbie qui lui assure une protection naturelle sur trois côtés, un faussé a été creusé pour protéger le quatrième côté. À l’époque, la vallée était très peu boisée et la position était idéale pour surveiller les transhumances qui descendaient du col de l’Homme Mort et permettait de prélever des droits de passage. Le dispositif était complété par le fort du Montet et sa grande muraille qui guidait les troupeaux vers le gué à proximité du fort. Après avoir passé le nouveau gué aménagé, nous remontons, à travers bois, vers le fort du Montet, lui aussi en ruines. Nous sortons du bois pour regagner le village du Montet. De là nous avons une vue panoramique sur le village du Prunaret. Nous prenons ensuite la route forestière qui mène au village de Duzas, à mi-chemin nous bifurquons sur la droite pour redescendre sur Valgarnide par un sentier sinueux aménagé sur le bas avec des passerelles en bois. Il est alors midi, nous empruntons un petit sentier de pêche qui remonte, rive gauche, jusqu’à un magnifique plan d’eau propice à un bain "régénérant" avant d’attaquer le repas tiré du sac. Après avoir lézardé quelques temps au soleil, nous regagnons, en dix minutes, les voitures.
"LE GRAND CHÊNE"
Notre poète national Georges Brassens a superbement "parlé" de cet arbre dans toute sa splendeur.
Dix personnes de l'Escapade St-Jeantaise ont essayé d’appréhender les arbres de St-Jean du Bruel de façon authentique, lors de la sortie "Éveil à la Nature" proposée par l’Escapade le vendredi
matin 24 juillet. Sous la houlette de Christian, les ifs, érables, marronniers, épicéas, frênes et pommiers ont révélé leurs processus et cycle de vie passionnants. Puis place fut donnée aux
gendarmes et fourmis "voleuses" de résine sur le mode entomologique. Tout au long du parcours nous emmenant au Bruel, deux passereaux furent particulièrement étudiés et mis à l’honneur : le
rouge-queue noir et le moineau domestique. Avec force photos à l’appui, en complément d’observations concrètes sur le terrain, chacun put mesurer la nécessité d’une nature préservée pour ces
espèces.
Quelques plantes des murailles furent abordées sur les beaux sentiers de notre village, en particulier la cétérarch aux deux formes : verte et marron. À signaler également des particularités
physiques de nos amis les arbres, avec la présence d’anastomose entre deux platanes et la non moins intéressante "fureur de vivre" d’un arbre éventré partiellement, tout cela grâce à son
salvateur cambium.
Un magnifique lézard vert posa un court instant sur le petit pont du ruisseau du Bruel pour le régal de nos yeux. "L’habitat troglodyte" fut découvert sous un arceau de pierres et retint
toute notre attention avec un nid sphérique bien dissimulé. De retour vers le parc proche de la mairie, quelques éléments de connaissance furent transmis par notre guide sur la vision des oiseaux
et les caractéristiques de leurs plumes.
Après cette matinée "découvertes" tout ce petit monde prit congé autour du pot de l’amitié. Je remercie l’ensemble des participants, de leur présence active tout au long de la balade.
Christian
Le 22 juillet le beau temps persiste, la soirée est douce, Myriam nous attend à l'école de Sauclières pour partager le pique-nique, nous sommes 28 au rendez-vous, toutes générations confondues, les adeptes de la randonnée nocturne vont être comblés. Au départ, nous parcourons les ruelles de ce charmant petit village, puis nous nous engageons sur l'itinéraire "un chemin, une école". Le parfum de foin nous chatouille les narines, la nuit n'est pas encore tombée mais bientôt nous allumons nos lampes pour franchir le tunnel de l'ancienne voie ferrée qui reliait Nîmes à Tournemire, des chiffres gravés sur les pierres, 100/241, nous indiquent que nous traversons le centième ouvrage d'art de la ligne qui en compte 241. Le chemin nous emmène vers la carrière du Bénéfire, là encore nous pouvons admirer les viaducs, les voutes soutenant les accotements et talus qui suivent la voie. La nuit commence à tomber, et les lampes s'allument pour éclairer le chemin caillouteux, la prudence est de mise mais tout le monde est ravi de s'orienter dans la nuit en file indienne. Bientôt nous apercevons les lumières du village, le retour est joyeux, des au revoir, des remerciements et on promet de se retrouver à la prochaine rando. Rolande
Nous sommes 16 au départ des Halles pour découvrir ce qui est pour moi une des plus jolies balades des Grands Causses. Nous dérangeons un peu quelques campeurs qui ont squattés les ruines du
prieuré. Cette antique construction date du 11ème siècle (première mention en 1075) elle est sans doute une des plus ancienne du causse Noir. Installée sur d'anciennes voies de
communication le prieuré était le siège de la paroisse de Veyreau et de Saint André de Vézines. Insécurité, guerres de religion, assassinat du curé, la paroisse est transférée à Veyreau et
l'église désaffectée est vendue comme bien national à la révolution et rachetée en 1980 par la paroisse de Veyreau. Classée monument historique en 1989, un programme de sauvegarde est mis en
place. Nous déambulons dans ces ruines pleines de charme à la recherche d'un blason, de l'escalier caché du clocher. Quelques images pieuses, des bougies et petites croix nous indiquent que cet
endroit est toujours considéré comme un lieu de culte. Nous ne pouvons-nous attarder et prenons le chemin en direction des gorges de la Jonte. Nous atteignons le cirque de Madasse ou une réserve
biologique intégrale a été mise en place par l'ONF. Le principe est de laisser la nature évoluer sans intervention humaine. Ces expériences ont permis de constater un développement de la
biodiversité dans ces zones avec le retour d'un type de vautour qui avait disparu ainsi que de l'aigle royal.
Notre groupe doit dire au revoir à Christian qui avait juste prévu de nous accompagner quelques kilomètres. Petite descente pour atteindre de gros rochers qui forment d'étranges pignons rocheux
au-dessus de la Jonte sur lesquels on aperçoit d'étranges vestiges de l'occupation humaine. Qu'est-ce, un ermitage, un vieux château ? Pendant
longtemps on n'y a vu qu'un simple ermitage c'est vraisemblablement les restes d'un château appartenant à la famille de Montorsier avec une chapelle dédiée à Saint Michel. Escalade des échelles
pour certains, contemplation pour d'autres nous rêvons à ce qui a pu exister ici il y a 1 000 ans. Nous allons suivre le chemin en balcon qui nous permet d'avoir une vue exceptionnelle sur
le causse Méjan, de Cassagne à Capluc, et même le rocher des Agudes où nous étions la semaine précédente. Nous sommes juste en face du Vase de Sèvres et du Vase de Chine.
Bravo à tous pour avoir si vaillamment marché sur ce chemin encombré de racines ! Retour au parking à 15h "just in time" pour que nos bénévoles rejoignent Montredon. Mireille
LA FAUVETTE QUI DONNAIT LE "LA"
Par cette belle matinée estivale du 13 juillet, 17 personnes ont participé à l’éveil à la nature proposé par l’Escapade St-Jeantaise. Pour sortir des sentiers battus habituels, tout ce petit monde évolua en mode naturaliste le temps de la matinée. Les martinets St-Jeantais connurent leur heure de gloire avec les explications de notre guide Christian. Des éléments de connaissance furent également donnés sur l’hirondelle de fenêtre, la rustique et celle des rochers. Puis vint le tour de la fauvette à tête noire qui tout au long du chemin des Carbounials nous enchanta de son récital mélodieux. Les pics, grimpereaux et autres troglodytes aux nids moussus ne furent pas en reste pour pousser la chansonnette. Les plantes et arbres locaux : clématite des haies, lierre, robinier, campanule… nous livrèrent quelques-uns de leur secret passionnant pour le plus grand plaisir de tous. Cette ode à la nature St-Jeantaise se termina allègrement et chacun put mesurer et apprécier combien la biodiversité qui nous entoure est importante pour LA VIE.
Je remercie l’ensemble des participantes et participants de leur agréable présence. Christian.
Nos covoiturages nous amènent au parking du joli village du Liaucous. Nous quittons le sentier menant aux via ferrata pour un autre non balisé qui nous mène sur la plateforme du des Agudes, nous
offrant une vue superbe sur le confluant de la Jonte et du Tarn surplombé par le rocher du Capluc. Hélas, à ce à ce moment, une de nos randonneuses se fait piquer par un insecte non identifié, ce
qui lui provoque un malaise dû à une réaction allergique. Prise de difficultés respiratoires et de poussée d’eczéma, dans l’impossibilité de poursuivre ou de redescendre, elle décide d’appeler
les secours. Nous attendons donc plus d’une heure les deux 4x4 des pompiers qui viennent lui prodiguer les premiers soins.
Nous en profitons pour déballer notre piquenique et grignoter tranquillement à l’ombre, la chaleur commençant à sévir. Les pompiers décident d’appeler un hélicoptère pour évacuer notre
victime vers les urgences de Millau.
Après cet épisode regrettable, nous reprenons notre chemin en descendant directement sur Églazines sans passer par Saint Marcelin, comme prévu. Dans cette descente, nous nous abritons sous une grande table de roches calcaire pour la photo de groupe. Nous visitons le petit hameau troglodyte d’Églazines, et nous profitons de cette pause pour admirer le panorama sur les gorges du Tarn. Nous redescendons doucement à l’ombre (bienvenue) du sentier qui nous ramène au Liaucous.
Épilogue :
Notre victime, bien soignée, a pu quitter les urgences de Millau en fin d’après-midi. Nous en profitons pour rappeler aux randonneurs souffrant de diverses pathologies, de toujours emporter les médicaments qui les soignent en cas de crise. Les Accompagnateurs emportent toujours une trousse de premiers secours, mais n’ont pas la compétence pour donner certains médicaments. Pour les personnes allergiques, il est recommandé de porter des vêtements recouvrant les bras et les jambes. Christian.
Nous étions une vingtaine de marcheurs attendus par Daniel et Jocelyne Voxer sur le parking de l’office de tourisme de Rivière-sur-Tarn. Nous avons pris le sentier balisé jaune sur la gauche, au bout de quelques mètres, sur la route de Fontaneille. Ce sentier nous mène, en sous-bois, sur le ravin de Lugagnac et nous permet d’admirer ses deux tours imposantes qui dominent la vallée. Nous tournons ensuite sur la droite pour arriver dans des marnes noires en dessous de la cassure impressionnante du Pissarot (petit plateau dolomitique visible de l’autoroute A75). Nous arrivons par les dessous du village de Fontaneille, magnifiquement restauré. Après l’avoir traversé nous prenons une rue sur la droite qui monte en direction du piédestal et nous amène au col qui sépare le Pissarot du Puech. Nous prenons ensuite un chemin sur la gauche, après quelques centaines de mètres sur la route de Vezouillac. De là nous admirons la vue panoramique sur la vallée du Bourg, son village (célèbre pour sa troupe de brigands qui sévissaient à l’époque de la chouannerie) et sur la montée du Buffarel qui débouche sur le causse de Sauveterre. Le chemin nous mène directement au "village des caves", récemment débroussaillé et où les vignerons propriétaires organisent des festivités hors période de confinement. Ce village est constitué de caves troglodytes voûtées recouvertes de lauzes. Certaines ont conservé les foudres en chêne d’époque. Nous nous rassemblons à l’ombre d’un noyer pour le casse-croute arrosé d’un verre de rosé frais du domaine "la Cardabelle", offert par Daniel.
Nous sommes rejoints par l’un des propriétaires qui nous explique l’origine du piédestal qui avait, à l’époque (fin XIXème), concentré la ferveur des paroissiens environnants pour édifier la statue d’une vierge aussi impressionnante que celle du Christ de Corcovado à Rio. Le curé, initiateur de l’évènement, aurait disparu avec l’argent de toutes les quêtes, sans laisser de traces. Peu de temps après, l’abbé Saunière, fou-amoureux de la chanteuse Emma Calvé, lui aurait fait restaurer le château de Cabrières sur la commune voisine de Compeyre… y aurait-il eu crime et malversation, cela n’a jamais été prouvé… Nous attaquons ensuite la route qui mène au piédestal. Cette route, construite par les paroissiens, nous fait gravir progressivement les 240 mètres de dénivelé pour arriver sur ce petit plateau. Là nous jouissons d’une vue à 360 degrés sur les vallées environnantes, le viaduc de Verriéres sur l’A75, le Lévésou, les Cévennes dont nous devinons le Mont Aigoual grâce à son pylône, le Mont Lozère…
Nous nous déplaçons ensuite sur la bordure Est du plateau pour être éblouis par le panorama sur les gorges du Tarn, dominant les villages de Boyne, Mostuéjouls, Liaucous, le Rozier et Peyrelau. De là nous attaquons un sentier abrupt qui descend, à travers bois, sur la forteresse de Peyrelade. Cette forteresse moyenâgeuse, propriété des familles de Roquefeuille et d’Arpajon, vient d’être magnifiquement restaurée par le Conseil Départemental et mérite d’être l’objet d’une future visite guidée… De là nous descendons, à travers les vignes, jusqu’au village de Rivière, où Daniel et Jocelyne nous ont réservé des boissons rafraichissantes.
Tous les marcheurs étaient unanimes sur la richesse de cette randonnée.
Premier jour en Aubrac
Les 32 randonneurs sont présents au rendez-vous sur le parking du café restaurant « le relais des lacs », près du col de Bonnecombe, heureux de se
retrouver, pour beaucoup, après cette longue période de confinement.
La température est fraiche et nous partons couverts par le GR 60, sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Les prairies, à perte de vue, sont
couvertes de fleurs. Nous nous arrêtons au refuge du Rajas, entouré de vaches d’Aubrac aux beaux yeux maquillés, sans doute pour plaire au paisible et indifférent taureau qui surveille le troupeau d’un œil somnolant. Dans ce
refuge fut tourné quelques scènes du film "Saint-Jacques - la Mecque" avec, entre autres, Muriel Robin et Jean-Pierre Darroussin, à voir ou à revoir.
Nous nous élevons et découvrons des paysages panoramiques à 360°, où se découpe un patchwork de grands prés délimités par des murets de pierres. Ce grand tapis vert et ondulé est parsemé de
bouquets d’arbres, de burons et tacheté pas les troupeaux de bovins. Tout autour, en arrière-plan, se découpent en gris bleuté les chaines montagneuses, dont le mont Lozère et les monts du
Cantal.
C’est dans ce superbe paysage, avec une température devenue plus clémentes, que nous piqueniquons parmi les grandes fleurs de gentiane (dont je reparlerai ultérieurement…).
Nous poursuivons notre rando et finissons à travers prés, parfois dans les tourbières, avec quelques passages périlleux mais comiques par-dessus et sous les barbelés. Fin de cette première
randonnée d’environ 15 km.
Nous reprenons les voitures pour gagner le gîte à Laguiole. Installation dans nos chambres confortables et très propres et nous sommes conviés à un très bon apéro (dont j’ai oublié le nom), mais
composé de vin blanc, liqueur de châtaigne et poudres de perlimpinpin secrètes.
Notre hôte, un sympathique garçon plein d’humour parfois sarcastique, nous explique les règles liées à la Covid et surtout nous fait un topo sur
l’Aubrac, les trois départements qui la composent, (Aveyron, Lozère et cantal) et les différentes mentalités et rivalités.
Saucisse aligot et, pour certains un peu coquins, nous goûtons l’eau de vie de gentiane, nous encourageant à raconter quelques histoires (plutôt animalières : grenouilles, poussins, lapins,
ours, taureau…). Voir votre serviteur pour plus de détails.
Après une bonne rigolade, dodo.
Deuxième jour en Aubrac
Après une bonne nuit et un petit déjeuner copieux, nous voilà partis à Aubrac, petit bourg réputé pour ses gîtes sur le chemin de Compostelle. Chemin
que nous empruntons pour une jolie descente ombragée vers Saint-Chelly. Nous traversons le village typique de Belvézet et son volcan dominant la
vallée par son rostre basaltique.
Nous traversons le village de Saint-Chelly. Nous nous offrons un rafraichissement autour d’une fontaine d’eau fraiche et légèrement
ferrugineuse.
Nous descendons à travers les ruelles vers la rivière Serone. Pierre-Henri photographie le groupe sur le pont enjambant la rivière. Puis nous remontons lentement à travers bois et prairies pour
atteindre notre point de départ à Aubrac, ou nous nous désaltérons aux terrasses des cafés avant de reprendre la route. Un arrêt à la cascade du Déroc. Un petit circuit pédestre permet de passer
derrière la cascade parmi les orgues de basalte. Retour à Laguiole.
Pour quelques-uns, un petit bain décontractant dans la piscine à 28°, et pour quelques-uns, dégustation de gentiane à l’apéro, suivi du dîner (bœuf Aubrac et petits légumes).
Nouvelles dégustation d’eau de vie de gentiane, ce qui en excite certains (dons je fais partis) et nous pousse (bizarrement) à danser la chenille dans les chambres, les balcons et les couloirs du
deuxième étage…
Après une bonne rigolade, dodo.
Troisième jour en Aubrac
Après une visite de Laguiole, nous nous retrouvons sur le parvis de l’église St-Pierre et St-Michel du bourg de Saint- Urcize. Étonnante église du XIIème siècle, seule église romane de la haute Auvergne à posséder un déambulatoire
hémisphérique autour du cœur et dont le clocher en peigne supporte une des plus vieilles cloches, datant de 1583. A noter que l’absence de nef, et le cœur très haut pour une église romane,
donnent un aspect compact de cet édifice remarquable.
Nous partons directement sur un sentier bordé de murets de pierres délimitant des prés plus petits, puis nous empruntons un sentier arboré. Ce chemin nous ramène au belvédère de la vierge
dominant Saint-Urcize, où nous piqueniquons.
Quelques-uns regagnent directement le bourg, alors que les autres continuent la randonnée, quelque peu rallonger par des indisciplinés (dont je fais partis) qui partent devant et loupent une
bifurcation.
Nous rattrapons le circuit pour prendre un chemin non pratiqué depuis belle lurette. Parcours du combattant : regard inquiétant d’un taureau protégeant son troupeau, enjambés de clôtures,
rampements sous clôtures, traversées de rivières acrobatiques, heureusement menés de main ferme par Pierre-Henri. Tous les aléas d’une bonne rando qui se respecte.
Nous regagnons l’église de Saint-Urcize par un long escalier remarquablement calculé pour monter sans fatigue, et nous nous retrouvons sur une terrasse autour du pot de l’amitié puis, nous
reprenons la route pour St-Jean du Bruel.
Merci aux organisateurs pour ce très beau séjour et merci aux 32 lurons pour l’ambiance remarquable pour un si grand groupe. Christian.
Ce samedi 27 juin, nous étions une vingtaine de randonneurs à partir du Col de la Barrière, à 808 m. Le soleil était de mise, et l'humeur au beau fixe. Nous sommes descendus vers Alzon, en
empruntant l'ancienne voie romaine, par un chemin traversant les feuillus et les buis malheureusement rongés par la pyrale. Sur le parcours nous avons vu un ancien four à chaux dans un excellent
état de conservation. Un joli troupeau de brebis nous a regardé passer. Nous avons pu admirer le viaduc de Valcroze, puis plus loin nous avons pu entonner "sous les ponts de Paris"...
puisque nous l'avons traversé pour passer le ruisseau de Valcroze. Nous sommes arrivés sur Alzon après avoir traversé la Vis.
Avant de remonter, nous sommes passés devant le château des Mazels (ancienne résidence d'été des évêques de Nîmes), et l'ancienne gare d'Alzon. Nous avons attaqué la remontée par le GR71A pour
rejoindre la Font du Truc du Jaoul (1000m) par les Enfers... et ce fut l'Enfer... Nous espérions vite le Paradis, mais pour y arriver il fallait grimper à travers les buis et les genêts pendant
une bonne heure... Le soleil était bien là. Pour compenser nos efforts, une vue à 360° nous fit découvrir un paysage magnifique, avec vue sur le terril du Curel, ancienne mine de plomb et de
zinc... ainsi que le village au loin de Campestre très fier, avec son beau clocher. À nos pieds des étendues de bruyères fleurissaient le sol. La pause déjeuner s'imposait, à l'ombre de la
forêt.
Après un frugal repas, les randonneurs rassasiés redescendaient le long du chemin forestier GR71, pour rejoindre le Col de la Barrière, les yeux remplis de belles images... Merci Myriam et
Ghuylaine de nous avoir fait découvrir cette nouvelle randonnée. Françoise
Ce sont trois voitures qui quittèrent Saint-Jean du Bruel le 26 juin à 8h 30 avec 16 personnes à bord pour rejoindre la ferme de Balmarelesse sur le Causse Bégon. Séverine, arrivée la veille de Seine et Marne, était aussi enthousiaste que son chien de retrouver son cher Saint-Jean. Nous avons commencé la randonnée tout en saluant au passage quelques chevaux parqués à proximité de la ferme. En revanche, nous n’avons pas vu les brebis. Le chemin, qui montait en pente légère, nous fit traverser une forêt de petits chênes. Puis nous avons obliqué à gauche pour descendre de façon abrupte sur une piste forestière récente. Plus bas, nous avons quitté cette piste pour suivre sans grande visibilité un sentier discret et hasardeux dans une végétation plutôt dense. Enfin nous sommes arrivés au pont naturel de Sounhac où la photo traditionnelle a été prise par Marie. Cette arche, sculptée par l’eau depuis des temps immémoriaux, étant au fond d’un ravin il fallu remonter sur le versant opposé par un sentier tortueux. Nous avons pu voir quelques fleurs comme l’aster des montagnes, la globulaire et la chicorée sauvage. Après un arrêt pour se désaltérer, nous avons suivi un chemin plus praticable d’où nous avons pu voir le village de Cantobre et au loin, sur le Causse Noir, la fière silhouette de Roquesaltes. Nous sommes arrivés à l’ancienne source du Mas d’Anguiral, située au pied d’un grand rocher, où autrefois les troupeaux du causse venaient boire. Mais malheureusement la source est quasiment tarie depuis longtemps. La remontée sur le causse, par un sentier escarpé sur le rebord de la corniche, a été très spectaculaire avec de beaux points de vue et une photo de groupe prise sur une plate-forme en porte à faux. Plus haut, nous sommes passés à côté d’une "baignoire" à sangliers presque sèche avec quelques empreintes diverses. Arrivés sur le Causse, nous sommes passés à côté de l’ancienne ferme du Mas d’Anguiral, actuellement en cours de restauration. Puis, par un chemin au milieu de prairies couvertes de cheveux d’anges, nous avons rejoint les voitures pour rentrer à Saint-Jean. La matinée s’est terminée à l’heure prévue pour un rafraîchissement sous les halles où tout le monde (Gérard & Cathy, Daniel & Jocelyne, Angela, Christine, Ghuylaine, Héloïse, Isabelle, Marie, Ombline, Rolande et Séverine, Antoine + Antoine et Michel) semblait très heureux de cette promenade et surtout de se retrouver.
C'est 25 randonneurs de St Jean du Bruel et de ses environs qui avaient choisi de venir faire cette balade qui correspondait au premier jour de l'été. Le temps était superbe, un petit vent nous a accompagné dans notre parcours. Au départ nous avons été accueillis par M. le Maire, fraîchement élu, qui après nous avoir rappelé les gestes barrières nous a permis la visite de la magnifique chapelle romane de St Pierre. Ensuite, nous avons rejoint la forêt de Parlatges, ce sont des pistes forestières aux sentiers empierrés. Cet itinéraire livre un bel aperçu des paysages vallonnés du sud Larzac où la forêt de pins noirs partage l'espace avec les buis et les asphodèles, actuellement en fin de floraison. Dans le hameau se trouve une jolie chapelle, avec un magnifique retable, classé monument historique que, malheureusement, nous n'avons pas pu visiter à cause de travaux en cours. Ce lieu reste encore un lieu de pèlerinage pour les enfants qui ont des difficultés de langage. Du village nous avons regagné le plateau du Larzac, c'était la partie physique de la rando. Certain(es) d'entre nous ont rassemblé leurs forces pour vaincre ce dénivelé.
Après le repas pris dans une prairie nous avons continué notre route sur le Larzac en direction de la Vacquerie, en traversant un lieu associatif qui a pour objet de promouvoir l'approche globale des lieux de vie intégrant les dimensions environnementales, humaines et techniques, sous forme de stages, colloques séminaires, expérimentation de matériaux et de techniques nouvelles. En poursuivant notre rando, quelle ne fut pas notre surprise de voir un bateau, échoué, en cale sèche, aux abords d'une bergerie.
À l'arrivée à la Vacquerie, nous nous sommes tous installés à la terrasse d'un café pour prendre une boisson bien méritée avant de rejoindre quelques kilomètres plus loin notre point de départ.
Distance : 16 km (+ 2 car pour des raisons de sécurité voiture, nous nous étions garés à St-Pierre de la Fage), dénivelé : 600 m.
Nous étions 18 au départ devant l'ancienne gare d'Aumessas ce samedi, donc 2 groupes ont dû se constituer pour répondre aux normes en vigueur, même si nos esprits étaient déjà libres à l'idée de pouvoir retrouver les amis et partager ensemble une journée complète en pleine nature. Un groupe avec Alain, l'autre avec Mark. Départ bien sur décalé, avec chacun de nos guides.
Nous avons quitté Aumessas en longeant le cimetière, après la maison du garde barrière, pour grimper vers le hameau des Vernes retrouver les rochers granitiques. Le temps de savourer les madeleines citronnées d'Elizabeth, nous traversions les torrents qui forment les fameuses cascades, jouant comme des enfants sur les superbes ponts qui nous conduisent au Travers. Travers qui porte bien son nom d'ailleurs...
Pause déjeuner, sous un cerisier dont certains ont pu apprécier le goût sucré (les plus rapides, les plus gourmands ? Non, les plus grands !). Mais tout le monde a apprécié le vin gentiment transporté par Jean-Marc jusque-là.
La montée vers le Caladon a été un peu plus difficile. Peut-être à cause du vin, mais aussi des rochers plus gros à appréhender sur le sentier heureusement ombragé. Au Caladon, accroché à ses orgues rocheuses, source rafraîchissante et petite pause musicale : concert gratuit d'Alain et Jean-Marc qui nous ont interprété l'hymne occitan "Se Canto", repris en chœur par le public escapadeur.
Notre chemin nous a conduit au col du Mouzoules, tristement célèbre. Une inscription le rappelle : "Des Huguenots, assemblés pour célébrer leur culte, furent surpris en ce désert. Pour rester fidèle à leur foi, ils ont, vaillants, souffert le martyre, les hommes aux galères, les femmes à la Tour de Constance". De là, tout en bas du vallon, les villages de Mars et Bréau.
Changement de direction, vers le sud, et, sur la crête, au rocher du Comte, une vue époustouflante ! D'un côté le "valat" d'Aumessas avec ses hameaux perchés, ses cascades, et jusqu'à la pointe du St-Guiral et le col de l'Homme mort. De l'autre on surplombe Esparon, Bez, Arre, le causse de Blandas et de Campestre au loin. Sans oublier les nombreux ruisseaux le Garel, l'Albagne, le Bavezon et la Fobie qui font de ce paysage un écrin verdoyant et alimentent une végétation extrêmement variée. La photo de "Notre Cévenne" en vrai !
La descente vers Aumessas, un peu caillouteuse, a débouché sur l'ancienne voie ferrée et terminus en gare pour déguster le bon jus de pommes servi par notre guide local, dans le jardin rempli de roses éclatantes de couleurs. Bref, une belle randonnée, comme on les aime. Myriam
Nous nous sommes retrouvés un groupe de dix, comme le veut le confinement, à 13h30 sur le parking de la salle des
fêtes du village. Les départs des randos balisées se font derrière cette salle dénommée "la Jasse". Après avoir franchi le pont submersible nous avons attaqué l’ascension de la rive gauche
du Cernon au milieu de la verdure et des fleurs. Rapidement la pente s’adoucit pour atteindre un immense abreuvoir où se sont égarés deux poissons rouges… Une grande prairie laisse apercevoir le
village de La Bastide Pradine qui domine la vallée du Cernon. De là on remonte vers une zone boisée, pour emprunter une buissière qui suit la courbe de niveau vers l’ouest pendant environ un
kilomètre. La pyrale a malheureusement sévi ! Tout au long on aperçoit les traces d’un ancien béal, un crottier probablement de genette. Ensuite une pente escarpée nous mène jusqu’au petit
plateau du "Causse Viel" dominé par un ancien oppidum. Nous sommes éblouis par les étendues bleues d’affilantes de Montpellier. La piste nous amène vers le sud jusqu’à une plantation de pins
noirs. Arrivé au passage canadien, nous prenons à 90 degrés sur la gauche, ce qui nous mène dans la descente du ravin de la Ségalasse. Le chemin arrive à l’ancienne gare désaffectée de la
Panouse. Nous longeons la voie ferrée qui sert au vélorail jusqu’au grand viaduc monumental, sous lequel nous passons pour redescendre vers le village, jusqu’à refranchir le petit pont
submersible. Il nous a fallu plus de quatre heures pour boucler cette magnifique rando.
Pour la première randonnée post-confinement, 18 personnes étaient au point de rassemblement au domaine de Gaillac. Enfin un début de liberté retrouvée! Cependant, en traversant le domaine qui normalement bouillonne d'activités diverses, nous nous sommes rendu compte que cette liberté retrouvée ne marque pas la fin de la crise, loin s'en faut. Distanciation sociale oblige, nous avons formé deux groupes. Un groupe composé de 10 personnes, guidé par Mark, est parti en premier, sous un soleil tout à fait clément. Le deuxième groupe composé de 8 personnes, guidé par Klasina, est parti sur les traces du premier avec quelques minutes de décalage dans le respect des mesures sanitaires que nous observerons encore quelque temps. Le confinement avait un peu ankylosé les articulations et les muscles mais c'est avec un enthousiasme certain que tous les participants ont apprécié cette reprise. Cette belle balade au milieu du thym et des champs de fleurs nous a emmené dans le lit de la Virenque , lieu verdoyant et empreint d'une atmosphère mystérieuse. Grand merci à la famille Arnal d'avoir accepté notre présence sur leur domaine. Cette première sortie sera suivie par bien d'autres et j'encourage les randonneurs à venir nous rejoindre.
Rolande, Klasina et Mark.
Nounours nous a quitté !
C'est avec une grande peine que nous avons appris la disparition de Christian Langlamet que ses amis surnommaient affectueusement "Nounours". Christian est décédé à Montpellier le mercredi 22
avril 2020 à l'âge de 63 ans, par suite de problèmes cardiaques.
Ancien photographe, il s'était installé à St-Jean depuis de nombreuses années. Il fut l'un des piliers de l'Escapade St-Jeantaise dès sa création. Il s'était également impliqué sur le Trail du
Roc de la Lune et faisait partie de l'Amicale Bouliste St-Jeantaise.
Avec son ami Pierre Vigneron, il n'économisait pas ses efforts pour animer
l'Escapade. Il tenait souvent le poste de "serre-file" sur les randonnées (celui qui ferme la marche et qui s'assure que personne ne s'égare) et il était, bien sûr, le photographe qui
immortalisait ces bons moments passés ensemble.
Nous présentons à ses proches nos plus sincères condoléances et sommes de tout cœur avec eux en ces moments douloureux.